http://image.noelshack.com/fichiers/2012/17/1335726090-Iglinsky_1.png On voyait Philippe Gilbert revenir. Sixième de l’Amstel, troisième de la Flèche, il semblait avoir retrouvé son tranchant, celui qui lui avait permis de remporter les trois ardennaises en 2011. Pourtant, le vainqueur, s’il avait déjà montré de belles qualités de puncheur, n’était pas parmi les favoris, ni parmi les outsiders.
Astana sur le toit du monde

Enrico Gasparotto avait déjà permis à Astana de réussir sa semaine. Sa victoire sur l’Amstel était une excellent surprise pour la team kazakhe. Mais ce Liège-Bastogne-Liège a directement fait de cette semaine ardennaise l’une des plus belles campagnes de l’histoire du cyclisme. Iglinsky a roulé, a lâché, entre autres, Joaquin Rodriguez et Jelle Vanendert, est revenu sur Nibali, l’a lâché dans la foulée, et s’est envolé vers la victoire. La Doyenne est, pour la troisième fois en neuf éditions, revenue à un kazakhe, encore un Astana. Gasparotto a lui fait le sprint du peloton, l’a remporté et a donc terminé sur le podium de l’une des plus belles courses de l’année. Une victoire totale !

Nibali échoue de peu

S’il avait attendu quelques kilomètres de plus, il l’aurait probablement emporté. Vincenzo Nibali, récent vainqueur de Tirreno-Adriatico, a tenté sa chance de loin, pour faire la sélection, et a profité d’un certain attentiste derrière lui pour pouvoir croire à la victoire. Pendant plus de 15 kilomètres, il a roulé seul en tête, emmenant un gros braquet et affichant 45 secondes d’avance à 5 kilomètres de la ligne. Mais le retour de Maxim Iglinsky a eu raison de lui, même si Nibali a encore prouvé qu’il faisait partie des grands.

http://image.noelshack.com/fichiers/2012/17/1335726087-Nibali_2.pngLes favoris encore à la rue

Certains avaient ressorti la tête de l’eau au sommet du Mur de Huy, mais ils sont tous passés à côté aujourd’hui. Nibali faisait certes partie des prétendants, mais il était auparavant passé à côté de sa semaine, finissant à plusieurs minutes des vainqueurs. Samuel Sanchez et Jelle Vanendert ont souffert, et terminent 7e et 10e. Pas de top 10 pour Nocentini (11e), Rodriguez (15e) et Gilbert (16e). Ce dernier a donc craqué après une semaine pleine d’espoirs. Gerrans (19e), Frank Schleck (23e) et Damiano Cunego (35e) terminent dans un peloton à plus de deux minutes du vainqueur, Certains, comme Visconti, Van Avermaet ou Valverde n’ont pas existé. L’espagnol, leader annoncé de la Movistar, a même abandonné. Pour l’anecdote, le dernier n’est autre que Dennis Vanendert, frère de Jelle.

 

Liège-Bastogne-Liège : Surprise bis