Le Village Sports

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Nouvel article de ma part

Stade Rennais : on se réveille ?

Les rennais sont 13èmes du championnat de Ligue 1 à une douzaine de journées de la fin. Des victoires face à de grosses écuries (Lyon) sont vite effacées par des contre-performances face à des équipes de bas de tableau (Ajaccio, Sochaux). Quels sont les problèmes ?

Un recrutement mi-figue mi-raisin

L’un des jolis coups du mercato d’hiver français, c’est l’arrivée d’Ola Toivonen en Bretagne. En effet, après 7 matchs, l’ancien attaquant du PSV Eindhoven a déjà marqué quatre buts, dont 2 lors de la réception de Montpellier (2-2, 15 février). Le grand Suédois est d’ores et déjà adopté par le public rouge et noir.

Le Polonais Kamil Grosicki est certes moins en vue que son coéquipier scandinave, mais le milieu débarqué de Sivasspor obtient petit à petit sa place de titulaire. Son homologue à ce poste, le jeune Paul-Georges Ntep, a eu besoin de temps pour s’acclimater à la Ligue 1. Après une série de performances moyennes en sortie de banc, l’ancien Auxerrois a frappé un grand coup face à Nantes hier, en ouvrant la marque.

Les attaquants arrivés en début de saison, Silvio Romero et Nelson Oliveira, ne s’imposent pas en Ille-et-Vilaine. Le premier d’entre eux a effectué quelques belles prestations, mais n’est pas assez régulier. Oliveira, qui vient en prêt du Sporting Lisbonne, est dans le même cas. Il semblait devenir titulaire en début de saison, mais plusieurs mauvais matchs l’ont poussé sur le banc. Le Portugais a d’ailleurs empêché Rennes de battre Montpellier la semaine dernière, sur une perte de balle qui a offert à Souleymane Camara le but de l’égalisation (2-2).

Un schéma tactique à revoir ?

Le 4-3-3 semble plutôt réussir aux hommes de Philippe Montanier, mais est aussi présent lors des grosses défaites. Cela signifie que les changements doivent s’effectuer au niveau des joueurs. Face à Ajaccio par exemple, Rennes avait sur le terrain plusieurs joueurs du banc, voire de réserve (Moreira, Doucouré), même si Doucouré a sauvé l’honneur.

Mais face à Lyon (2-0, 2 février), des joueurs “importants” de ces dernières années (Danzé, Makoun) étaient présents, et le Stade Rennais s’est imposé assez aisément.

On comprend tout de même Philippe Montanier qui souhaite sûrement faire tourner l’effectif, mais il faudrait éviter de mettre une équipe “A prime” sur des matchs risqués face à des équipes de bas de tableau.

Un calendrier avantageux ?

Le Stade Rennais a plusieurs matchs “faciles” en ligne de mire ! Après le derby remporté à Nantes, l’équipe de Romain Danzé recevra Guingamp (1er mars) et Toulouse (15 mars), et ira à Valenciennes (8 mars). Espérons qu’ils parviennent à enchaîner et à reprendre de l’avance sur la zone rouge avant le match face à l’Olympique de Marseille, mais les aussi le quart de finale de Coupe de France à venir face à Lille.

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12ème article du Village Sports, sur les adversaires de Sébastien Ogier en WRC

WRC : qui peut stopper le règne annoncé d’Ogier ?

Déjà champion en 2013, Sébastien Ogier domine d'une main de fer le championnat du monde. Y a-t-il des pilotes capables d'arrêter le Rhodanien cet saison ou pendant les suivantes ? Présentation de mes 3 favoris.

#2 : Jari-Matti Latvala (Miikka Anttila)

Bénéficiant du même véhicule que le champion du monde en titre, Latvala souffre d’un problème récurrent depuis de nombreuses années : son irrégularité. L’ancien pilote Ford a tendance à vouloir trop en faire, et cela lui coûte souvent de belles performances. Le pilote finlandais réussit tout de même de belles saisons, finissant dans le Top 5 du général soit derrière Sébastien Loeb, soit derrière Sébastien Ogier.

Chances de titre / podium : 10 % / 50%

#7 : Thierry Neuville (Nicolas Gilsoul)

Le jeune Belge n’a découvert sérieusement le WRC qu’en 2012, mais s’impose déjà comme l’un des cadors du championnat pour les saisons à venir. Passé de l’équipe junior de Citroën à Ford, le Wallon est monté en puissance, signant plusieurs podiums en 2013. Il lui manque encore une victoire pour s’affirmer encore plus. Et son statut de leader chez la nouvelle équipe Hyundai devrait être une bonne chose pour lui.

Chances de titre / podium : 10 % / 45 %

#5 : Mikko Hirvonen (Jarmo Lehtinen)

Au volant d’une Ford cette année, le Finlandais traverse une mauvaise passe après un passage chez Citroën. Les podiums se font rares pour celui qui était l’un des plus grands prétendants à la succession de Loeb il y a quelques saisons. Hirvonen doit recommencer à performer pour pouvoir rester dans l’élite, car les places se font rares.

Chances de titre / podium : 5 % / 45 %

[Kenan]

Tu appelles ça un article ?

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Tu appelles ça un article ?

C'est vrai que c'est bien trop court pour un article J'aurais dû utiliser le terme de "présentation", qui correspondrait sûrement mieux à la longueur de ces paragraphes

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Céline Dumerc et la WNBA, un choix logique

Le transfert de Céline Dumerc vers le Dream d'Atlanta en WNBA ce 04 avril peut en avoir étonné certains. Mais en réfléchissant, la capitaine de l'équipe de France a effectué le bon choix.

En une dizaine d’années, Céline Dumerc s’est affirmée comme l’une des meilleures meneuses de jeu au monde. Et où retrouve-t-on le haut niveau du basket féminin ? En WNBA. Alors que la capitaine de l’équipe de France et du Tango de Bourges dispute l’une de ses plus belles saisons en club, une offre lui est parvenue d’Outre-Atlantique. Le Dream d’Atlanta, 1er de la conférence Est en saison régulière l’année passée, a flashé sur la Française et lui a proposée un contrat “impossible à refuser”, pour plusieurs saisons. Après d’ores et déjà une belle année, elle rejoindra une équipe presque intégralement composée d’Américaines, excepté la Brésilienne Erika de Souza, qui joue au poste de pivot.

En France, Dumerc a déjà tout gagné. Avec pour l’instant une seule défaite cette saison en championnat, elle réalise en outre une belle Euroligue, où Bourges a atteint les demi-finales. Même si la médaillée olympique est une figure emblématique de son équipe, celle-ci peut être reprise en mains par de bonnes joueuses, comme Endéné Miyem, 26 ans mais déjà expérimentée. De plus, Valérie Garnier saura construire une équipe capable de survivre sans Céline Dumerc.

Ce choix de carrière est sûrement compris des suiveurs assidus du basket féminin, mais peut étonner ou même surprendre le grand public, qui se contente de suivre les Jeux Olympiques et autres compétitions internationales. Dumerc sera sûrement mieux payée aux U.A, et trouvera même une meilleure équipe que celle de Bourges, la WNBA étant au basket féminin ce qu’est la NBA au basket masculin. Ce transfert est aussi un bon coup marketing, permettant aux Français de découvrir ce championnat peu médiatisé hors des frontières américaines.

Pour finir, Céline Dumerc trouvera en Amérique des joueuses qu’elle ne côtoyait qu’avec la sélection française, tous les 2 à 4 ans. Elle pourra même jouer aux côtés de certaines joueuses de la Dream Team américaine, plutôt que de les affronter avec une défaite quasiment assurée, tellement la différence de niveau entre la France et les USA est forte. Mais attendons le début de la saison outre-Atlantique pour être fixés sur le cas Dumerc.

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L'article de Metalor sur Wawrinka porte malchance au tennisman suisse Wawrinka (écrit avant Roland-Garros)

Wawrinka, vainqueur de Roland-Garros ?

Rafael Nadal n'est plus l'ogre qu'il était sur terre battue. Sur les 4 grands tournois sur terre le majorquain n'en a remporté qu'un seul, et avec trois défaites, il arrive à Roland-Garros avec son plus faible pourcentage de victoires. Qui pourrait en profiter pour remporter Roland-Garros ?

Stanislas Wawrinka, qui est-il ?

Stanislas Wawrinka est un joueur de tennis suisse, né en 1985, il actuellement 29 ans. Il a remporté une médaille d’or olympique à Pékin, en double avec son compatriote Roger Federer. Avant 2014, on avait remarqué la progression de Stan. Il avait atteint les quarts de l’Open d’Australie et de l’US Open où il s’était fait éliminé par Novak Djokovic. Le serbe ne s’était pas baldé face au suisse, puisqu’il avait eu besoin de cinq sets à chaque fois pour remporter les matchs. Puis en 2014, bien installé dans le top 10, le suisse remporte son premier tournoi du Grand Chelem, lors de l’Open d’Australie, en sortant Djokovic et en battant Nadal en finale. Il devient ainsi le numéro un suisse, devant Federer, celui qui l’a éclipsé pendant si longtemps. En 2014, il a également remporté le tournoi de Chenaï, mais surtout sur terre battue, le tournoi de Monte-Carlo.

Pourquoi peut-il remporter Roland-Garros ?

Stanislas Wawrinka pourrait remporter Roland-Garros pour plusieurs raisons :

- Ce n’est plus le grand Nadal, imprennable sur sa terre, que l’on voit jouer cette année, les joueurs ont beaucoup moins peur de lui, et savent qu’ils ont plus de chance de gagner. Il n’a remporté qu’un tournoi sur 4 sur terre battue et n’arrive pas en confiance, donc à Roland tout sera possible pour ces adversaires.

- L’année 2014 apparaît être son année, il a déjà gagné l’Open d’Australie en sortant Djokovic et Nadal, alors il pourrait rééditer cet exploit Porte d’Auteil.

- Parmi les trois tournois qu’il a remporté cette année, il y a le tournoi de Monte-Carlo, un tournoi sur terre battue, qui montre que le suisse a également progressé sur cette surface.

- Ce n’est peut être qu’un détail, mais le suisse est entraîné par Magnus Norman. Le suédois a notamment entraîné un autre suédois, Robin Soderling en 2009 et 2010. Lors de ces années Soderling a atteint la finale de Roland-Garros, mais il a surtout été le seul à battre Nadal sur un match au meilleur des cinq sets sur terre battue. C’est peut être ce détail qui permettra au suisse de gagner à Paris.

Qui sont les autres prétendants à la victoire ?

- Rafael Nadal : Même s’il n’est pas au même niveau que les années précédentes, il reste toujours un des meilleurs terriens de l’histoire du tennis, qui n’a perdu qu’un seul match sur 82 en trois sets gagnants sur terre battue.

- Novak Djokovic : Le serbe a battu Nadal en finale du tournoi de Rome, et n’est pas passé loin de la victoire l’an passé en demi de Roland Garros. Qui sait, s’il n’avait pas touché le filet à 40A … C’est un grand joueur qui est en train de se rapprocher de Nadal sur terre.

- David Ferrer : L’espagnol a réussi a sortir Nadal en quart de finale de Monte-Carlo et en deux sets ! Le finaliste de la dernière édition des Internationaux de France est un joueur dont il faudra se méfier.

- Kei Nishikori : Le japonais pourrait être la surprise de ce Roland-Garros, lui qui a déjà remporté cette saison le tournoi de Barcelone et n’est pas passé loin de battre Nadal, chez lui, en finale du tournoi de Madrid. Sans le public, et sans sa blessure, le japonais aurait certainement gagné, alors attention à lui.

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Quand je ne simule pas, j'écris

Indian Super League : Que vaut-elle ?

Après l'échec de la Bengali Premier League, cette compétition indienne est bien partie. Mais que vaut-elle réellement ? Qui va la dominer ? Qui sont les joueurs à surveiller ? Voici les réponses à ces questions.

Comment fonctionne ce championnat ?

L’Indian Super League est en fait un « mini-championnat », qui ne durera que d’octobre à décembre 2014. Il est vrai qu’avec 8 équipes, difficile de faire une longue saison… Chaque club doit signer 22 joueurs dont une bonne moitié par les drafts. 14 d’entre eux sont obligatoirement de nationalité indienne. Les 4 premiers sur les 8 équipes participantes passent en phase finale.

Atlético de Kolkata

L’une des plus grandes villes risque de faire des matchs à guichets fermés ! Avec pas loin de 120 000 places, ils possèdent le plus grand stade la compétition. L’Espagnol Luis García, ancien international et joueur de Liverpool, a été choisi comme “marquee player”, joueur considéré comme l’étranger le plus important de l’équipe. On retrouvera au Salt Lake Stadium de vieilles connaissances, telles que l’ex-Stéphanois Sylvain Monsoreau et Apoula Edel, ancien gardien de but du Paris-SG. L’ex-milieu de Getafe Borja Fernandez fera également partie du voyage. Parmi les Indiens présents dans ce club, on remarquera la présence de Climax Lawrence, milieu de 35 ans sélectionné à 81 reprises en équipe nationale. Sur le banc, Antonio Lopez prendra place. L’entraîneur espagnol officie depuis plus de 20 saisons !

Delhi Dynamos FC

S’il y a un joueur qui retient l’attention dans l’équipe de la capitale, c’est évidemment Alessandro del Piero. L’ancien buteur de la Juventus de Turin continue son tour du monde, après quelques saisons au FC Sydney. Deux Belges prennent place dans l’effectif. Le manager Harm van Veldhoven n’y peut-être pas pour rien. Le Belge Kristof Van Hout aura fort à faire face au prometteur Jagroop Singh et à Marek Cech, moins connu que son homonyme et compatriote Petr Cech. Deux anciens internationaux danois viendront épauler Del Piero en attaque. Dans un stade de 60 000 places, le Jawaharlal Nehru Stadium, les joueurs de van Veldhoven auront à coeur de donner une bonne image de la capitale indienne.

Kerala Blasters FC

L’ancien gardien de la séléctionne anglaise David James clôturera peut-être sa carrière dans la région de Kerala, au sud de l’Inde. Il pourra penser à sa reconversion, car il sera manager de cette équipe. L’ancien portier de Portsmouth pourra notamment compter sur deux Français pour l’aider à protéger ses buts. Le coréano-français Raphaël Romey ainsi que l’ancien Auxerrois Cédric Hengbart, qui apporteront encore un peu plus d’expérience à cette équipe. Un autre Anglais est présent dans cette équipe, et devrait occuper un poste de titulaire au poste d’attaquant. Il s’agit de Michael Chopra, ancien joueur de Newcastle et Cardiff. L’ancien joueur de cricket Sachin Tendulkar espère que l’équipe qu’il a décidé de financer ne le décevra pas, bien qu’elle n’ait pas l’effectif le plus imposant.

Mumbai City FC

Cette équipe n’a rien d’impressionnant sur le papier. Le jeune gardien portugais (21 ans) André Preto, qui jouait jusqu’alors à Guimaraes pourrait bien être l’une des révélations de ce championnat. Il a joué dans plusieurs sélections de jeunes dans son pays natal. Mais Subrata Pal pourrait lui piquer la vedette. Celui qui avait été l’un des premiers footballeurs indiens à partir en Europe revient au pays. Johan Letzelter, qui était joueur à Niort depuis 2009, se lance un nouveau défi en Inde. Comme dans les équipes présentées au dessus, plusieurs Tchèques prennent part à ce projet. Et on n’oublie pas Robert Pirès, qui n’a pas été découragé par l’échec de la Bengali Premier League il y a deux ans.

NorthEast United FC

Ce club s’est construit autour de Joan Capdevila, qui a fait le bohneur du Deportivo La Corogne et de Villareal pendant les années 2000. Le Camerounais et ancien Monégasque Massamba Lô Sambou sera également de la partie. Un ancien vainqueur de la CAN, le Zambien Isaac Chansa, est membre de ce club. L’ancien joueur de Lille Luis Yanes espère avoir plus de succès qu’il en a eu dans le nord de la France. Le néo-zélandais Ricki Herbert sera l’entraîneur de cette équipe qui peut donner de belles choses si le collectif est là.

FC Pune City

Ce club est la propriété entre autres de la Fiorentina ! C’est l’une des raisons pour laquelle on retrouve deux Italiens dans l’effectif : le défenseur Bruno Cirillo, ancien Messin ainsi que le gardien Emanuele Belardi, qui n’a jamais vraiment réussi à s’imposer en Serie A malgré beaucoup de clubs fréquentés. Mais le joueur qui retient l’attention dans cette équipe, c’est le Français David Trezeguet. Après plusieurs saisons en Argentine, l’ancien international français passera peut-être ses dernières années pro en Inde. S’il arrive à collaborer avec David Bolado, l’autre attaquant étranger, et les Indiens, cette équipe pourrait être redoutable sur le plan offensif.

Chennai Team

Difficile de commencer l’année quand le propriétaire claque la porte avant même le début de la compétition… Mais cette équipe devrait trouver un repreneur dans les prochains jours. Le milieu de terrain N.P. Pradeep, tout juste trentenaire, a déjà plus de 50 sélections internationales à son actif et 10 buts avec l’Inde. Lors de la draft internationale, Bernard Mendy et l’ancien Nancéen Gennaro Bracigliano ont rejoints les rangs de Chennai. Elle peut faire partie des outsiders de ce championnat.

Goa Team

Voici le petit poucet de cette compétition. Mais leur “marquee player” est peut-être le plus connu d’entre tous. Il s’agit du prodige Ronaldinho Gaucho. Il sera accompagné dans l’Ouest de l’Inde par deux défenseurs français : le “globe-trotteur” Youness Bengelloun et Grégory Arnolin, qui a passé une grande partie de sa carrière au Portugal. L’ancien milieu du PSG se sentira bien seul au milieu de ses Indiens et illustres inconnus étrangers. Mais les moins forts sur le papier se révèlent parfois redoutables.

Il est possible qu’il y ait quelques oublis et je m’en excuse d’avance…

[Peter88]

Je vais direct supporter l'équipe d'Edel