Début de la saison, ce dimanche à 15h30 avec le relai mixte.Médé33 a écrit :Quand la saison va t'elle recommencer, je meurs d'impatience moi !
Paperback's papers
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Très bon article.
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Re: Paperback's papers
Schleckpower a écrit :Très bon article, ça m'a donné envie de suivre plus sérieusement les épreuves de biathlon
Gosso a écrit :Il va falloir s'y intéresser, comme d'hab' ça risque d'être un sport pourvoyeur de médailles aux jeux
Médé33 a écrit :Si la Fédé vise 15 médailles dont 5 en or, c'est qu'elle compte sur Fourcade pour lui en assurer le tiers du total ! Ce gars m'a définitivement rendu accro au biathlon ! Quand la saison va t'elle recommencer, je meurs d'impatience moi !
Horse a écrit :Tiens ce topic m'avait échappé, grossière erreur de ma part.
halvard a écrit :Bon article ! Je vois bien Björndalen, Svendsen ou encore Anton Shipulin nous surprendre
Merci à tous !Haghierax a écrit :Très bon article.

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Re: Paperback's papers
Alonso-Raikkonen, quel avenir ?

Dès l'an prochain, deux champions du Monde vont être associés chez Ferrari, puisque le Finlandais Kimi Raikkonen, titré en 2007, va rejoindre au sein de la Scuderia l'homme qui l'avait précédé, Fernando Alonso, champion en 2005 et 2006. A quoi peut-on s'attendre de ce duo ?
Les pilotes les plus talentueux du circuit ensemble, un bien pour un mal
Avoir au sein de la même écurie deux pilotes champion du Monde est à la fois une bonne et une mauvaise chose. C’est encore plus vrai quand ces deux pilotes sont très talentueux, ce qui n’est pas le cas de tous les vainqueurs du championnat du Monde. Dès l’an prochain, Ferrari va pouvoir viser le championnat constructeurs, qui lui échappe depuis 2007. Et encore, à l’époque, ils ne l’avaient remporté que grâce à la disqualification de McLaren pour espionnage, alors que les Britanniques l’auraient emporté sans cela. Mais il faudra surtout éviter, pour le bien de l’écurie la plus populaire de la Formule 1, une guerre d’egos.
Alonso n’aime pas perdre. Pire, il déteste ça. Et depuis quelques années, il trouve derrière ses défaites l’excuse parfaite : Le manque de vitesse de sa monoplace. En cela, l’arrivée de Raikkonen est une mauvaise nouvelle. Le Finlandais n’est pas le genre à écouter les consignes d’équipe, comme il le prouve en cette fin de saison face à Romain Grosjean. Et sa vitesse de pointe associée à des réflexes admirables devraient en faire un très bon équipier à Alonso pour la conquête du titre constructeurs. Mais attention à ne pas transformer ce duel face à Red Bull en une lutte Raikkonen-Alonso, qui serait très mal venue pour Ferrari.
Un recrutement à forte symbolique
En se séparant de Massa, qui aura passé un total de huit ans chez Ferrari, la marque au Cheval Cabré a adressé un message fort à ses adversaires : en 2014, ils ne feront pas de la figuration. Le titre constructeurs annoncé est totalement à leur portée, surtout face à Red Bull, qui va voir dans deux courses Webber prendre sa retraite et Ricciardo le remplacer. Mais ce n’est pas réellement ce que veut Ferrari. Leur absence de titre depuis 2007 n’existe pas qu’au Championnat des Constructeurs, mais aussi à celui des pilotes.
C’est certes un rêve caché, mais ils l’espèrent réellement. Ferrari n’est pas du genre à se contenter d’un titre constructeurs, surtout avec deux pilotes capables de jouer le championnat à titre personnel. Le recrutement d’Allison, l’un des meilleurs à son poste, est également la preuve d’une envie de renouveau pour la Scuderia, qui a bien choisi son moment : 2014 marquera la mise en activation d’un nouveau règlement, qui pourrait redistribuer les cartes.
Des titres qui commencent à dater
Mais il ne faut pas oublier les années des titres des deux pilotes qui occuperont les monoplaces Ferrari en 2014 : 2005 et 2006 pour Alonso, 2007 pour Raikkonen. Cela fait donc six années sans titre. Un gouffre. Aujourd’hui, les deux hommes sont bien plus âgés qu’à l’époque. L’Espagnol a 32 ans alors qu’il était devenu le plus jeune champion et double-champion du Monde il y a respectivement huit et sept ans. Le Finlandais, depuis moins d’un mois, en a 34. Dans le Monde de la Formule 1, de plus en plus jeune, une telle expérience peut être favorable. Mais les années vont commencer à peser sur les deux hommes, qui n’ont plus autant de temps devant eux que des Hamilton et Vettel pour engranger de nouveaux titres.
Ils sont encore parmi les meilleurs pilotes au Monde, et dominent tous deux leurs coéquipiers, mais ils vont probablement perdre en performances et en réflexes. On peut donc attendre beaucoup de ce duo, mais pas autant que s’ils avaient été réunis il y a une demi-douzaine d’années, quand ils étaient peut-être les deux meilleurs pilotes du plateau… et quand Red Bull et Vettel n’étaient rien.
Avoir au sein de la même écurie deux pilotes champion du Monde est à la fois une bonne et une mauvaise chose. C’est encore plus vrai quand ces deux pilotes sont très talentueux, ce qui n’est pas le cas de tous les vainqueurs du championnat du Monde. Dès l’an prochain, Ferrari va pouvoir viser le championnat constructeurs, qui lui échappe depuis 2007. Et encore, à l’époque, ils ne l’avaient remporté que grâce à la disqualification de McLaren pour espionnage, alors que les Britanniques l’auraient emporté sans cela. Mais il faudra surtout éviter, pour le bien de l’écurie la plus populaire de la Formule 1, une guerre d’egos.
Alonso n’aime pas perdre. Pire, il déteste ça. Et depuis quelques années, il trouve derrière ses défaites l’excuse parfaite : Le manque de vitesse de sa monoplace. En cela, l’arrivée de Raikkonen est une mauvaise nouvelle. Le Finlandais n’est pas le genre à écouter les consignes d’équipe, comme il le prouve en cette fin de saison face à Romain Grosjean. Et sa vitesse de pointe associée à des réflexes admirables devraient en faire un très bon équipier à Alonso pour la conquête du titre constructeurs. Mais attention à ne pas transformer ce duel face à Red Bull en une lutte Raikkonen-Alonso, qui serait très mal venue pour Ferrari.
Un recrutement à forte symbolique
En se séparant de Massa, qui aura passé un total de huit ans chez Ferrari, la marque au Cheval Cabré a adressé un message fort à ses adversaires : en 2014, ils ne feront pas de la figuration. Le titre constructeurs annoncé est totalement à leur portée, surtout face à Red Bull, qui va voir dans deux courses Webber prendre sa retraite et Ricciardo le remplacer. Mais ce n’est pas réellement ce que veut Ferrari. Leur absence de titre depuis 2007 n’existe pas qu’au Championnat des Constructeurs, mais aussi à celui des pilotes.
C’est certes un rêve caché, mais ils l’espèrent réellement. Ferrari n’est pas du genre à se contenter d’un titre constructeurs, surtout avec deux pilotes capables de jouer le championnat à titre personnel. Le recrutement d’Allison, l’un des meilleurs à son poste, est également la preuve d’une envie de renouveau pour la Scuderia, qui a bien choisi son moment : 2014 marquera la mise en activation d’un nouveau règlement, qui pourrait redistribuer les cartes.
Des titres qui commencent à dater
Mais il ne faut pas oublier les années des titres des deux pilotes qui occuperont les monoplaces Ferrari en 2014 : 2005 et 2006 pour Alonso, 2007 pour Raikkonen. Cela fait donc six années sans titre. Un gouffre. Aujourd’hui, les deux hommes sont bien plus âgés qu’à l’époque. L’Espagnol a 32 ans alors qu’il était devenu le plus jeune champion et double-champion du Monde il y a respectivement huit et sept ans. Le Finlandais, depuis moins d’un mois, en a 34. Dans le Monde de la Formule 1, de plus en plus jeune, une telle expérience peut être favorable. Mais les années vont commencer à peser sur les deux hommes, qui n’ont plus autant de temps devant eux que des Hamilton et Vettel pour engranger de nouveaux titres.
Ils sont encore parmi les meilleurs pilotes au Monde, et dominent tous deux leurs coéquipiers, mais ils vont probablement perdre en performances et en réflexes. On peut donc attendre beaucoup de ce duo, mais pas autant que s’ils avaient été réunis il y a une demi-douzaine d’années, quand ils étaient peut-être les deux meilleurs pilotes du plateau… et quand Red Bull et Vettel n’étaient rien.
Re: Paperback's papers
Quand on voit que Massa, qui n'est quand même pas une sous merde (vice champion du monde 2008), s'est fait laminer par Alonso, on comprend qu'on a chez Ferrari le meilleur pilote ! J'adore les deux, mais je pense que Raikonen va se faire bouffer.
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Re: Paperback's papers
J'ai vu tes articles sur un site de sport, ils sont excellents, continue comme ça
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Re: Paperback's papers
Euh ... Massa n'a quand même plus le même niveau depuis son accident en Hongrie de mémoireMédé33 a écrit :Quand on voit que Massa, qui n'est quand même pas une sous merde (vice champion du monde 2008), s'est fait laminer par Alonso, on comprend qu'on a chez Ferrari le meilleur pilote ! J'adore les deux, mais je pense que Raikonen va se faire bouffer.

Néanmoins, avoir deux pilotes de ce calibre dans la même équipe, et comme le signal très bien Paperback, c'est du quitte ou double. Selon moi, l'entente va fonctionner. Les deux sont en fins de carrière (quoique merci Schumacher d'être revenu à la quarantaine ^^), et face à l'ogre Vettel, ils n'auront vraiment pas le temps de se battre entre-eux. La seule grosse inconnue, et qui est la même depuis plusieurs saisons maintenant, c'est Ferrari ! Leur voiture n'est clairement pas au niveau du plateau. Redbull, mais également Lotus et Mercedes, voir même McLaren, sont au-dessus en terme de monoplace. Ils ont juste eu la chance d'avoir Alonso dans le baquet de l'une des deux ...
Maintenant, et ce que je suis désespéré de voir, - et qui n'a aucun lien avec ce qui est dit précédemment - c'est que de toute façon, le règlement de la F1, motivé par des raisons économiques et écologiques (on ne me fera pas rire pour la première des deux), c'est vraiment du grand n'importe quoi, comme les décisions des directions de course ... La F1 n'a plus aucun spectacle et s'est déplorable. Un retour à ce qui se faisait dans la décennie d'avant, mais en continuant d'apporter des améliorations dans le but du développement du monde automobile, là okay. Mais faire de la F1 un spectacle où l'on sait pertinemment qui va gagner avant même le tiers de la course, non merci, mais ça c'est un tout autre débat.
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Re: Paperback's papers
Si on réfléchit 30 secondes, faut se rendre compte qu'intrinsèquement Ferrari a le meilleur duo de pilote du plateau.
Après Est-ce qu'ils vont pouvoir cohabiter, ce n'est pas gagner puisque comme le dit Pink Panda (Ice quoi), ferrari a du mal à faire une voiture compétitive...alors deux. En clair l'un va devoir se mettre au service de l'autre au niveau du développement ou alors Ferrari, par je ne sais quel miracle, refait son retard dans les prochains mois.
En fait l'année prochaine ce sera le gros suspense de la saison : Alonso et Raiko' vont-ils ramener Ferrari au top ENSEMBLE.
Bel article au passage l'ami
Après Est-ce qu'ils vont pouvoir cohabiter, ce n'est pas gagner puisque comme le dit Pink Panda (Ice quoi), ferrari a du mal à faire une voiture compétitive...alors deux. En clair l'un va devoir se mettre au service de l'autre au niveau du développement ou alors Ferrari, par je ne sais quel miracle, refait son retard dans les prochains mois.
En fait l'année prochaine ce sera le gros suspense de la saison : Alonso et Raiko' vont-ils ramener Ferrari au top ENSEMBLE.
Bel article au passage l'ami

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Re: Paperback's papers
MerciMetalor a écrit :J'ai vu tes articles sur un site de sport, ils sont excellents, continue comme ça

Panda a tout dit, Massa n'est plus que l'ombre de lui-même depuis 2010 et son retour en Formule 1. L'accident en Hongrie a définitivement fait disparaître les rêves de titres déjà évaporés dans les dernières secondes du Grand Prix du Brésil 2008. Alors mettre en avant les capacités de Massa avant la Hongrie 2009 pour montrer qu'Alonso est le meilleur pilote, ça n'a pas grand sens. Par contre, et tout le monde le sait, Alonso est bien le meilleur, actuellement. Il a fait jeu égal avec Hamilton en 2007 avec une voiture inférieure au britannique, alors qu'on dit de ce dernier qu'il est parmi les meilleurs pilotes du circuit. Il a remporté deux courses avec Renault, ce qui relève de l'exploit. Et il porte à bout de bras Ferrari depuis quatre ans, alors que la monoplace qu'il prend en mains mériterait le milieu de tableau, derrière Lotus et McLaren, comme l'a dit Panda (du moins une McLaren compétitive, ce qui devrait être le cas en 2014, et ce qui était le cas avant que Button ne s'en mêle).Pink Panda a écrit :Euh ... Massa n'a quand même plus le même niveau depuis son accident en Hongrie de mémoireMédé33 a écrit :Quand on voit que Massa, qui n'est quand même pas une sous merde (vice champion du monde 2008), s'est fait laminer par Alonso, on comprend qu'on a chez Ferrari le meilleur pilote ! J'adore les deux, mais je pense que Raikonen va se faire bouffer.Raikkönen est au-dessus du brésilien en tout point, mais, et même si je suis un grand fan du pilote finlandais, je pense qu'il va avoir du mal avec Alonso.
Néanmoins, avoir deux pilotes de ce calibre dans la même équipe, et comme le signal très bien Paperback, c'est du quitte ou double. Selon moi, l'entente va fonctionner. Les deux sont en fins de carrière (quoique merci Schumacher d'être revenu à la quarantaine ^^), et face à l'ogre Vettel, ils n'auront vraiment pas le temps de se battre entre-eux. La seule grosse inconnue, et qui est la même depuis plusieurs saisons maintenant, c'est Ferrari ! Leur voiture n'est clairement pas au niveau du plateau. Redbull, mais également Lotus et Mercedes, voir même McLaren, sont au-dessus en terme de monoplace. Ils ont juste eu la chance d'avoir Alonso dans le baquet de l'une des deux ...
Maintenant, et ce que je suis désespéré de voir, - et qui n'a aucun lien avec ce qui est dit précédemment - c'est que de toute façon, le règlement de la F1, motivé par des raisons économiques et écologiques (on ne me fera pas rire pour la première des deux), c'est vraiment du grand n'importe quoi, comme les décisions des directions de course ... La F1 n'a plus aucun spectacle et s'est déplorable. Un retour à ce qui se faisait dans la décennie d'avant, mais en continuant d'apporter des améliorations dans le but du développement du monde automobile, là okay. Mais faire de la F1 un spectacle où l'on sait pertinemment qui va gagner avant même le tiers de la course, non merci, mais ça c'est un tout autre débat.
Par contre, je vais te contredire sur un point: Ni Raikkonen ni Alonso ne sont en fin de carrière. Il reste au finlandais encore quatre ou cinq années au top, deux de plus pour Alonso. Prost a été champion du Monde à 38 ans, et ça n'avait rien d'extraordinaire à l'époque. Senna est mort à 34, et on a dit qu'il aurait encore réalisé de grandes choses sans Imola. Maintenant, les pilotes arrivent de plus en plus jeunes, mais cela ne veut pas dire que les pilotes perdent en vitesse plus vite.
MerciKArt a écrit :Si on réfléchit 30 secondes, faut se rendre compte qu'intrinsèquement Ferrari a le meilleur duo de pilote du plateau.
Après Est-ce qu'ils vont pouvoir cohabiter, ce n'est pas gagner puisque comme le dit Pink Panda (Ice quoi), ferrari a du mal à faire une voiture compétitive...alors deux. En clair l'un va devoir se mettre au service de l'autre au niveau du développement ou alors Ferrari, par je ne sais quel miracle, refait son retard dans les prochains mois.
En fait l'année prochaine ce sera le gros suspense de la saison : Alonso et Raiko' vont-ils ramener Ferrari au top ENSEMBLE.
Bel article au passage l'ami

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Re: Paperback's papers
Biathlon : Une première qui annonce la couleur

Ce dimanche se courait la première épreuve de l'année en Coupe du Monde. Une course riche en rebondissements et en enseignements.
C‘était un moment attendu. Et comme chaque épreuve, plus on s’approche de son départ, plus on s’impatiente. Le relais mixte d’Östersund a marqué l’ouverture de la Coupe du Monde version 2013-2014, année d’autant plus importante qu’elle sera ponctuée par des Jeux Olympiques, dans moins de trois mois. La France était l’une des favorites. Quatrième l’an dernier, elle présentait une belle formation, avec Marie-Laure Brunet et Marie Dorin pour les filles, Simon Desthieux et Martin Fourcade chez les hommes.
Au départ, Tora Berger, invincible en 2012-2013 (vainqueur des six globes possibles et de 4 titres mondiaux), prend logiquement les devants. La Norvège a pris le risque d’aligner d’entrée sa meilleure relayeuse, et de laisser le deuxième passage à Solemdal, grand espoir du pays de Björndalen. Mais le premier tir voit la numéro 1 mondiale craquer, ratant 4 de ses 8 balles et se condamnant à un tour de pénalité. Marie-Laure Brunet, meilleure tireuse du circuit, fait le sans-faite et ressort en tête. Elle confirme ce leadership au tir debout, et donne le relais à Dorin avec une avance d’une quinzaine de secondes sur la République Tchèque, deuxième à ce moment-là après un excellent relais de Veronika Vitkova. Berger passe la ligne 30 secondes après Brunet.
La course de Dorin touche, elle aussi, à la perfection pour les Bleus. Elle pioche une fois sur le couché mais ne rate pas sa sixième balle et ne fait pas de tour. A la fin de son relais, la numéro 4 mondiale de l’hiver dernier est seule en tête. Seule au Monde, presque, puisque la République Tchèque pointe à 51 secondes. Le trou est fait. Encore plus sur la Norvège, puisque Synnoeve Solemdal a démontré au tir un manque de confiance, perdant de très nombreuses secondes sur ses dernières balles, l’attente de les voir sortir paraissant interminable. Une minute et 50 secondes séparent la France des grands favoris norvégiens, seulement cinquièmes à mi-courses, après les relais féminins et avant que les hommes entrent dans l’arène. La Russie est également loin, la faute à Olga Zaitseva qui s’est condamnée à faire deux tours au tir debout, ne réussissant que 3 de ses 8 balles. Le ciel va prendre une teinte de bleu encore plus pure après le premier relais masculin. Simon Desthieux n’a pas craqué, il a même conservé l’avance du relais tricolore. La République Tchèque est toujours à près d’une minute, la Norvège est 30 secondes plus loin, l’Italie à près de deux minutes….tout va pour le mieux. Et il ne reste que Martin Fourcade, autant dire que rien ne peut leur arriver.
Mais c’était sans compter sur une craquante du meilleur biathlète au Monde depuis deux ans. Pour ses premiers pas en Coupe du Monde, il semblait pourtant bien. Une pioche au couché, mais rien de grave : son avance n’en a pas souffert. Puis vient le debout. Et là, quelqu’un qui n’avait pas vu le début de course aurait du mal à deviner qu’il s’agit d’une épreuve de Coupe du Monde. Fourcade va piocher cinq fois, et va même aller jusqu’à oublier qu’il lui reste une balle. Après son septième tir, il remet sa carabine dans le dos et repart, devant passer par la case pénalité : 3 tours qui le font ressortir en troisième position, derrière la République Tchèque et la Norvège. Mais rien n’est joué et sa vitesse sur les skis devrait pouvoir le faire revenir. Seulement, il n’est pas aussi frais qu’on aurait pu l’imaginer. Ses tours de pénalité l’auraient essoufflé ? Possible. Il limitera la casse avec une troisième place, un bon résultat pour les Bleus. Une “joie” de courte durée. Après discussions des juges, deux minutes de pénalité sont ajoutées au temps des Français, qui terminent donc en cinquième place, dépassés virtuellement par l’Ukraine et l’Italie. Ce qui permet quelques enseignements sur la forme de nos Français.
Marie Dorin et Marie-Laure Brunet, la confirmation et le réhabilitation
L’an dernier, Marie Dorin terminait à une excellente quatrième place au général de la Coupe du Monde. Le meilleur résultat de sa carrière, elle qui n’avait jusque-là jamais fait mieux que septième, deux ans plus tôt. Si l’on en croit ce qu’elle a montré ce dimanche, elle est toujours présente. Auteur d’une seule faute – sans conséquence – au tir, elle a donné le relais à Simon Desthieux avec une large avance, en volant sur les skis, ce qui lui arrive de plus en plus souvent. Elle a profité de cette semaine de préparation à Östersund pour dévoiler ses objectifs. Elle veut franchir un nouveau palier, ce qui signifierait peut-être se battre pour la victoire pour un petit globe, voire pour le gros. Mais elle veut surtout gagner, elle qui a signé 7 podiums en Coupe du Monde mais n’est jamais montée sur la plus haute marche. Et inutile de rappeler qu’on est en année olympique.
Marie-Laure Brunet, elle, n’aura pas les mêmes prétentions de sa compatriote. Elle sort d’une saison difficile, qu’elle a écourtée pour mieux se concentrer sur celle qui vient de débuter. Mais ce choix s’avère déjà payant, puisqu’elle a signé une prestation très propre pour lancer la France sur de bons rails. Elle vient de fêter ses 25 ans et a l’envie et la capacité de réaliser la meilleure saison de sa carrière. Elle non plus n’a jamais remporté d’épreuve en Coupe du Monde, et aimerait probablement en ajouter une à son palmarès. Et la médaillée de bronze de la poursuite des Jeux de Vancouver sera bien sûr dans le coup, si elle poursuit sur la lancée de ce relais, pour une nouvelle breloque du côté de Sotchi.
Simon Desthieux, de belles promesses
On ne le connaissait pas. Il ne faut pas se mentir. On en avait entendu parler, on savait qu’il faisait partie de l’équipe de France, et il s’était illustré dans quelques relais. Mais, depuis deux semaines, Desthieux a pris une autre dimension. Sa performance en relais n’est que la face immergée de l’iceberg, celle qui a été la plus remarquée. Mais, il y a une semaine, il avait terminé troisième du sprint de Sjusjoen, lors des sélections norvégiennes. Ce jour-là, seuls Emil Svendsen et Ole Einar Bjorndalen l’avaient devancé, preuve d’une bonne vitesse sur les skis pour le Français qui s’en était tiré sans faute au tir. Agé de 21 ans, il est au départ d’une année importante, charnière. A son âge, Martin Fourcade se révélait, avec une médaille d’argent olympique et des premiers succès en Coupe du Monde.
Martin Fourcade, juste une erreur de parcours
D’ailleurs, quand le vainqueur des deux derniers Gros Globes a pris le relais lors de cette première course de l’année, on croyait que c’était gagné. Le meilleur biathlète au Monde avec 50 secondes d’avance ? Trop pour ne pas l’emporter. Mais Martin Fourcade a craqué. Et, sur les skis, il ne semblait pas aussi tranchant que l’année dernière, probablement à cause de ses trois tours de pénalité, mais aussi parce qu’il n’est pas encore prêt. Cependant, on ne peut imaginer qu’il ne sera pas au top pour le début des épreuves individuelles, lui qui a l’individuelle et la poursuite d’Östersund lors des deux dernières venues de la Coupe du Monde en Suède. Il ne faut pas s’alarmer. Il sait gérer la pression, et ne va pas passer à côté de sa saison, ni même de son week-end, à cause d’un tir debout raté. Il sera présent, et cette saison lui tient d’autant plus à coeur qu’il aura l’occasion de remporter le seul titre manquant à son palmarès : une médaille d’or olympique.
Au départ, Tora Berger, invincible en 2012-2013 (vainqueur des six globes possibles et de 4 titres mondiaux), prend logiquement les devants. La Norvège a pris le risque d’aligner d’entrée sa meilleure relayeuse, et de laisser le deuxième passage à Solemdal, grand espoir du pays de Björndalen. Mais le premier tir voit la numéro 1 mondiale craquer, ratant 4 de ses 8 balles et se condamnant à un tour de pénalité. Marie-Laure Brunet, meilleure tireuse du circuit, fait le sans-faite et ressort en tête. Elle confirme ce leadership au tir debout, et donne le relais à Dorin avec une avance d’une quinzaine de secondes sur la République Tchèque, deuxième à ce moment-là après un excellent relais de Veronika Vitkova. Berger passe la ligne 30 secondes après Brunet.
La course de Dorin touche, elle aussi, à la perfection pour les Bleus. Elle pioche une fois sur le couché mais ne rate pas sa sixième balle et ne fait pas de tour. A la fin de son relais, la numéro 4 mondiale de l’hiver dernier est seule en tête. Seule au Monde, presque, puisque la République Tchèque pointe à 51 secondes. Le trou est fait. Encore plus sur la Norvège, puisque Synnoeve Solemdal a démontré au tir un manque de confiance, perdant de très nombreuses secondes sur ses dernières balles, l’attente de les voir sortir paraissant interminable. Une minute et 50 secondes séparent la France des grands favoris norvégiens, seulement cinquièmes à mi-courses, après les relais féminins et avant que les hommes entrent dans l’arène. La Russie est également loin, la faute à Olga Zaitseva qui s’est condamnée à faire deux tours au tir debout, ne réussissant que 3 de ses 8 balles. Le ciel va prendre une teinte de bleu encore plus pure après le premier relais masculin. Simon Desthieux n’a pas craqué, il a même conservé l’avance du relais tricolore. La République Tchèque est toujours à près d’une minute, la Norvège est 30 secondes plus loin, l’Italie à près de deux minutes….tout va pour le mieux. Et il ne reste que Martin Fourcade, autant dire que rien ne peut leur arriver.
Mais c’était sans compter sur une craquante du meilleur biathlète au Monde depuis deux ans. Pour ses premiers pas en Coupe du Monde, il semblait pourtant bien. Une pioche au couché, mais rien de grave : son avance n’en a pas souffert. Puis vient le debout. Et là, quelqu’un qui n’avait pas vu le début de course aurait du mal à deviner qu’il s’agit d’une épreuve de Coupe du Monde. Fourcade va piocher cinq fois, et va même aller jusqu’à oublier qu’il lui reste une balle. Après son septième tir, il remet sa carabine dans le dos et repart, devant passer par la case pénalité : 3 tours qui le font ressortir en troisième position, derrière la République Tchèque et la Norvège. Mais rien n’est joué et sa vitesse sur les skis devrait pouvoir le faire revenir. Seulement, il n’est pas aussi frais qu’on aurait pu l’imaginer. Ses tours de pénalité l’auraient essoufflé ? Possible. Il limitera la casse avec une troisième place, un bon résultat pour les Bleus. Une “joie” de courte durée. Après discussions des juges, deux minutes de pénalité sont ajoutées au temps des Français, qui terminent donc en cinquième place, dépassés virtuellement par l’Ukraine et l’Italie. Ce qui permet quelques enseignements sur la forme de nos Français.
Marie Dorin et Marie-Laure Brunet, la confirmation et le réhabilitation
L’an dernier, Marie Dorin terminait à une excellente quatrième place au général de la Coupe du Monde. Le meilleur résultat de sa carrière, elle qui n’avait jusque-là jamais fait mieux que septième, deux ans plus tôt. Si l’on en croit ce qu’elle a montré ce dimanche, elle est toujours présente. Auteur d’une seule faute – sans conséquence – au tir, elle a donné le relais à Simon Desthieux avec une large avance, en volant sur les skis, ce qui lui arrive de plus en plus souvent. Elle a profité de cette semaine de préparation à Östersund pour dévoiler ses objectifs. Elle veut franchir un nouveau palier, ce qui signifierait peut-être se battre pour la victoire pour un petit globe, voire pour le gros. Mais elle veut surtout gagner, elle qui a signé 7 podiums en Coupe du Monde mais n’est jamais montée sur la plus haute marche. Et inutile de rappeler qu’on est en année olympique.
Marie-Laure Brunet, elle, n’aura pas les mêmes prétentions de sa compatriote. Elle sort d’une saison difficile, qu’elle a écourtée pour mieux se concentrer sur celle qui vient de débuter. Mais ce choix s’avère déjà payant, puisqu’elle a signé une prestation très propre pour lancer la France sur de bons rails. Elle vient de fêter ses 25 ans et a l’envie et la capacité de réaliser la meilleure saison de sa carrière. Elle non plus n’a jamais remporté d’épreuve en Coupe du Monde, et aimerait probablement en ajouter une à son palmarès. Et la médaillée de bronze de la poursuite des Jeux de Vancouver sera bien sûr dans le coup, si elle poursuit sur la lancée de ce relais, pour une nouvelle breloque du côté de Sotchi.
Simon Desthieux, de belles promesses
On ne le connaissait pas. Il ne faut pas se mentir. On en avait entendu parler, on savait qu’il faisait partie de l’équipe de France, et il s’était illustré dans quelques relais. Mais, depuis deux semaines, Desthieux a pris une autre dimension. Sa performance en relais n’est que la face immergée de l’iceberg, celle qui a été la plus remarquée. Mais, il y a une semaine, il avait terminé troisième du sprint de Sjusjoen, lors des sélections norvégiennes. Ce jour-là, seuls Emil Svendsen et Ole Einar Bjorndalen l’avaient devancé, preuve d’une bonne vitesse sur les skis pour le Français qui s’en était tiré sans faute au tir. Agé de 21 ans, il est au départ d’une année importante, charnière. A son âge, Martin Fourcade se révélait, avec une médaille d’argent olympique et des premiers succès en Coupe du Monde.
Martin Fourcade, juste une erreur de parcours
D’ailleurs, quand le vainqueur des deux derniers Gros Globes a pris le relais lors de cette première course de l’année, on croyait que c’était gagné. Le meilleur biathlète au Monde avec 50 secondes d’avance ? Trop pour ne pas l’emporter. Mais Martin Fourcade a craqué. Et, sur les skis, il ne semblait pas aussi tranchant que l’année dernière, probablement à cause de ses trois tours de pénalité, mais aussi parce qu’il n’est pas encore prêt. Cependant, on ne peut imaginer qu’il ne sera pas au top pour le début des épreuves individuelles, lui qui a l’individuelle et la poursuite d’Östersund lors des deux dernières venues de la Coupe du Monde en Suède. Il ne faut pas s’alarmer. Il sait gérer la pression, et ne va pas passer à côté de sa saison, ni même de son week-end, à cause d’un tir debout raté. Il sera présent, et cette saison lui tient d’autant plus à coeur qu’il aura l’occasion de remporter le seul titre manquant à son palmarès : une médaille d’or olympique.
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Re: Paperback's papers
Non effectivement ils ne le sont pas et ce n'est pas sur cela que je voulais retenir l'attention, mais sur le fait qu'ils sont tout de même beaucoup plus agés que la plupart des pilotes en F1 ! Ils font office de véritable vétéran du paddock et même s'il leur reste plus de cinq ans à faire au plus haut niveau, voir plus sait-on jamais, il n'en reste pas moins qu'ils en ont beaucoup moins que des garçons comme Vettel ou Hamilton. C'est sur ce point-là que je voulais insister et non sur leur capacité à être performant.Paperback Writer a écrit :Panda a tout dit, Massa n'est plus que l'ombre de lui-même depuis 2010 et son retour en Formule 1. L'accident en Hongrie a définitivement fait disparaître les rêves de titres déjà évaporés dans les dernières secondes du Grand Prix du Brésil 2008. Alors mettre en avant les capacités de Massa avant la Hongrie 2009 pour montrer qu'Alonso est le meilleur pilote, ça n'a pas grand sens. Par contre, et tout le monde le sait, Alonso est bien le meilleur, actuellement. Il a fait jeu égal avec Hamilton en 2007 avec une voiture inférieure au britannique, alors qu'on dit de ce dernier qu'il est parmi les meilleurs pilotes du circuit. Il a remporté deux courses avec Renault, ce qui relève de l'exploit. Et il porte à bout de bras Ferrari depuis quatre ans, alors que la monoplace qu'il prend en mains mériterait le milieu de tableau, derrière Lotus et McLaren, comme l'a dit Panda (du moins une McLaren compétitive, ce qui devrait être le cas en 2014, et ce qui était le cas avant que Button ne s'en mêle).Pink Panda a écrit :Euh ... Massa n'a quand même plus le même niveau depuis son accident en Hongrie de mémoireMédé33 a écrit :Quand on voit que Massa, qui n'est quand même pas une sous merde (vice champion du monde 2008), s'est fait laminer par Alonso, on comprend qu'on a chez Ferrari le meilleur pilote ! J'adore les deux, mais je pense que Raikonen va se faire bouffer.Raikkönen est au-dessus du brésilien en tout point, mais, et même si je suis un grand fan du pilote finlandais, je pense qu'il va avoir du mal avec Alonso.
Néanmoins, avoir deux pilotes de ce calibre dans la même équipe, et comme le signal très bien Paperback, c'est du quitte ou double. Selon moi, l'entente va fonctionner. Les deux sont en fins de carrière (quoique merci Schumacher d'être revenu à la quarantaine ^^), et face à l'ogre Vettel, ils n'auront vraiment pas le temps de se battre entre-eux. La seule grosse inconnue, et qui est la même depuis plusieurs saisons maintenant, c'est Ferrari ! Leur voiture n'est clairement pas au niveau du plateau. Redbull, mais également Lotus et Mercedes, voir même McLaren, sont au-dessus en terme de monoplace. Ils ont juste eu la chance d'avoir Alonso dans le baquet de l'une des deux ...
Maintenant, et ce que je suis désespéré de voir, - et qui n'a aucun lien avec ce qui est dit précédemment - c'est que de toute façon, le règlement de la F1, motivé par des raisons économiques et écologiques (on ne me fera pas rire pour la première des deux), c'est vraiment du grand n'importe quoi, comme les décisions des directions de course ... La F1 n'a plus aucun spectacle et s'est déplorable. Un retour à ce qui se faisait dans la décennie d'avant, mais en continuant d'apporter des améliorations dans le but du développement du monde automobile, là okay. Mais faire de la F1 un spectacle où l'on sait pertinemment qui va gagner avant même le tiers de la course, non merci, mais ça c'est un tout autre débat.
Par contre, je vais te contredire sur un point: Ni Raikkonen ni Alonso ne sont en fin de carrière. Il reste au finlandais encore quatre ou cinq années au top, deux de plus pour Alonso. Prost a été champion du Monde à 38 ans, et ça n'avait rien d'extraordinaire à l'époque. Senna est mort à 34, et on a dit qu'il aurait encore réalisé de grandes choses sans Imola. Maintenant, les pilotes arrivent de plus en plus jeunes, mais cela ne veut pas dire que les pilotes perdent en vitesse plus vite.