Paperback's papers
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SOMMAIRE
Rose, trop de pression ?, basketball
Vettel, champion lâchement sifflé, Formule 1
Les Celtics reprennent tout de zéro, basketball
L'équipe de France commence bien, ski alpin
ART Grand Prix, découvreurs de talents, sport automobile
2008 et 2010 : Celtic – Lakers, une impression de 80′s, basketball
Martin Fourcade, la passe de trois ?, biathlon
Alonso-Raïkkonen, quel avenir ?, Formule 1
Une première qui annonce la couleur, biathlon
Equipe de France: Pourquoi cette joie ?, football
Massa, destin trop souvent brisé, Formule 1
Bye Bye Webber, Formule 1
Rose, trop de pression ?, basketball
Vettel, champion lâchement sifflé, Formule 1
Les Celtics reprennent tout de zéro, basketball
L'équipe de France commence bien, ski alpin
ART Grand Prix, découvreurs de talents, sport automobile
2008 et 2010 : Celtic – Lakers, une impression de 80′s, basketball
Martin Fourcade, la passe de trois ?, biathlon
Alonso-Raïkkonen, quel avenir ?, Formule 1
Une première qui annonce la couleur, biathlon
Equipe de France: Pourquoi cette joie ?, football
Massa, destin trop souvent brisé, Formule 1
Bye Bye Webber, Formule 1
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- Schleckpower
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Re: Paperback's papers
Pas mal du tout pour un premier article
En plus, excellent pseudo qui va très bien avec le titre de l'article

En plus, excellent pseudo qui va très bien avec le titre de l'article

PCM France déménage, rendez-vous sur le Gruppetto http://legruppetto.com/forum/viewforum.php?f=67
Re: Paperback's papers
Oh, faut pas aller trop vite en besogne, la saison a a peine commencé !
Nous sommes désormais sur Le Gruppetto ! Rejoignez le mouvement pour garder contact avec PCM France !
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- johostile
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Re: Paperback's papers
Assez d'accord avec toi! Surtout vu la classe naturel du joueur ! Il va pas tarder a refaire parler de lui!
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Re: Paperback's papers
MerciSchleckpower a écrit :Pas mal du tout pour un premier article![]()
En plus, excellent pseudo qui va très bien avec le titre de l'article

Et il en est à 3 contre-performances en trois matchs, après 7 excellents matchs de suite en pré-saison. Et la pression s'observe surtout sur les débuts de saisons.Médé33 a écrit :Oh, faut pas aller trop vite en besogne, la saison a a peine commencé !
Ce n'est qu'une mauvaise passe, il veut simplement trop peser sur le jeu des Bulls. Mais quand il reprendra sa vraie place dans l'effectif, il va à nouveau les mener vers les sommets.johostile a écrit :Assez d'accord avec toi! Surtout vu la classe naturel du joueur ! Il va pas tarder a refaire parler de lui!
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Re: Paperback's papers
Rose, trop de pression ?

De retour en NBA après un an et demie d'absence, Derrick Rose réalise un début de saison en dent de scie. Bien en-deçà des attentes et de ses prestations en pré-saison.
Alors on peut avoir été MVP de la saison régulière, avoir mené son équipe à deux titres de champion de division, être devenu champion du Monde à seulement 21 ans, et ressentir encore la pression en début de saison régulière de la NBA. C’est en tout cas l’impression que donne le retour de Derrick Rose dans la ligue nord-américaine, près de 18 mois après son dernier match. C’était en playoffs, face à Philadelphie, et Rose était sorti sur blessure à quelques minutes de la fin du match. Chicago ne s’en était pas remis et avait vite disparu, alors qu’ils ambitionnaient de jouer le titre. Preuve d’une évidente Rose-dépendance. Son retour était donc terriblement attendu par le club de l’Illinois. Pour l’instant, ils ne peuvent pas être totalement satisfaits.
Il faut dire que les matchs de Derrick Rose laissent à désirer. Son retour avait tout pour être grand. C’était face à Miami, le champion en titre, en ouverture de la saison. Pour Rose, qui s’estimait déjà capable de faire de grandes choses, c’était l’affiche parfaite. Une victoire à Miami, devant Lebron James, Dwyane Wade et Chris Bosh, lui aurait fait retrouver le goût de la compétition avec d’excellentes sensations. Mais, plutôt que de mener Chicago vers le haut, Rose les a enfoncés. Après une saison 2012-2013 vierge de tout match, il a faim. Faim de paniers, surtout. Du coup, il a tenté. 15 fois. Mais il n’en a réussi que quatre, dont un effroyable 1 sur 7 à trois points. Heureusement, sa réussite aux lancers francs ne l’a pas lâché, et il a terminé avec 12 points, un score acceptable.
Le match suivant, face aux Knicks, lui a permis de retrouver le United Center de Chicago. Mais pas le pourcentage au tir de ses années passées. A nouveau, il a flirté avec les 30 %, avec un 7 sur 23. Avec 18 points, ses performances sont en hausse, mais il manque également d’apport dans ses autres statistiques. Avec 28.9 % de réussite, il aurait pu se rattraper en étant présent en défense ou en continuant d’assurer son rôle de meneur. Mais ses 3.5 rebonds et passes décisives de moyenne, après deux matchs, ne plaident pas en sa faveur. Pas plus que ses 4.5 pertes de balles par match, alors qu’il est pour l’heure incapable de réaliser un contre ou une interception. Pourtant, sa pré-saison semblait augurer les meilleurs auspices.
En effet, il a participé à sept des huit matchs des Chicago Bulls en préparation de la saison régulière, étant le grand artisan de leur excellent bilan: 8 victoires, aucune défaite. En un peu plus de 27 minutes par match, il a compilé en moyenne 20.7 points, 5 passes et plus de 3 rebonds par match. Plus qu’impressionnantes, ces statistiques sont exceptionnelles pour un joueur qui n’avait plus affronté de véritable opposition depuis dix-huit mois. Ses performances, ramenées à une norme de 36 minutes, sont supérieures à ce qu’il avait fait de mieux lors de ses saisons passées: 27.6 points, 6.6 passes et 4 rebonds de moyenne. En 2010-2011, année de son titre de MVP, il tournait à près de 8 passes, mais marquait deux points et demi de moins. Sur les sept matchs de pré-saison qu’il a disputés, Derrick Rose a atteint un niveau de jeu proche, si ce n’est supérieur, à celui auquel il évoluait quand il a été élu meilleur joueur du Monde.
Les problèmes actuels de Rose ne viennent donc pas de son physique, mais de son mental. Ce joueur qui déteste perdre n’aime pas voir l’un de ses tirs ne pas rentrer dans le panier. Par conséquent, face à une réussite faible, il retente, retente jusqu’à ce que ça rentre. Quand il parviendra à retrouver une réussite proche de celle qui était la sienne en octobre, il fera de Chicago une des meilleures formations de la ligue, comme c’était le cas en 2011 et en 2012. Et il y a de quoi espérer que cela arrive vite: Contre les Knicks, devant son public, Derrick Rose a offert à Chicago le panier de la gagne, parvenant au meilleur moment à réussir enfin un panier, à 6 secondes de la fin.
Il faut dire que les matchs de Derrick Rose laissent à désirer. Son retour avait tout pour être grand. C’était face à Miami, le champion en titre, en ouverture de la saison. Pour Rose, qui s’estimait déjà capable de faire de grandes choses, c’était l’affiche parfaite. Une victoire à Miami, devant Lebron James, Dwyane Wade et Chris Bosh, lui aurait fait retrouver le goût de la compétition avec d’excellentes sensations. Mais, plutôt que de mener Chicago vers le haut, Rose les a enfoncés. Après une saison 2012-2013 vierge de tout match, il a faim. Faim de paniers, surtout. Du coup, il a tenté. 15 fois. Mais il n’en a réussi que quatre, dont un effroyable 1 sur 7 à trois points. Heureusement, sa réussite aux lancers francs ne l’a pas lâché, et il a terminé avec 12 points, un score acceptable.
Le match suivant, face aux Knicks, lui a permis de retrouver le United Center de Chicago. Mais pas le pourcentage au tir de ses années passées. A nouveau, il a flirté avec les 30 %, avec un 7 sur 23. Avec 18 points, ses performances sont en hausse, mais il manque également d’apport dans ses autres statistiques. Avec 28.9 % de réussite, il aurait pu se rattraper en étant présent en défense ou en continuant d’assurer son rôle de meneur. Mais ses 3.5 rebonds et passes décisives de moyenne, après deux matchs, ne plaident pas en sa faveur. Pas plus que ses 4.5 pertes de balles par match, alors qu’il est pour l’heure incapable de réaliser un contre ou une interception. Pourtant, sa pré-saison semblait augurer les meilleurs auspices.
En effet, il a participé à sept des huit matchs des Chicago Bulls en préparation de la saison régulière, étant le grand artisan de leur excellent bilan: 8 victoires, aucune défaite. En un peu plus de 27 minutes par match, il a compilé en moyenne 20.7 points, 5 passes et plus de 3 rebonds par match. Plus qu’impressionnantes, ces statistiques sont exceptionnelles pour un joueur qui n’avait plus affronté de véritable opposition depuis dix-huit mois. Ses performances, ramenées à une norme de 36 minutes, sont supérieures à ce qu’il avait fait de mieux lors de ses saisons passées: 27.6 points, 6.6 passes et 4 rebonds de moyenne. En 2010-2011, année de son titre de MVP, il tournait à près de 8 passes, mais marquait deux points et demi de moins. Sur les sept matchs de pré-saison qu’il a disputés, Derrick Rose a atteint un niveau de jeu proche, si ce n’est supérieur, à celui auquel il évoluait quand il a été élu meilleur joueur du Monde.
Les problèmes actuels de Rose ne viennent donc pas de son physique, mais de son mental. Ce joueur qui déteste perdre n’aime pas voir l’un de ses tirs ne pas rentrer dans le panier. Par conséquent, face à une réussite faible, il retente, retente jusqu’à ce que ça rentre. Quand il parviendra à retrouver une réussite proche de celle qui était la sienne en octobre, il fera de Chicago une des meilleures formations de la ligue, comme c’était le cas en 2011 et en 2012. Et il y a de quoi espérer que cela arrive vite: Contre les Knicks, devant son public, Derrick Rose a offert à Chicago le panier de la gagne, parvenant au meilleur moment à réussir enfin un panier, à 6 secondes de la fin.
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Re: Paperback's papers
Vettel, champion lâchement sifflé

A présent quadruple champion du Monde, Sebastian Vettel est loin de faire l'unanimité. On lui reproche principalement de disposer, depuis son premier titre, d'une voiture tout simplement supérieure aux autres. Mais Vettel est un grand champion, et ne mérite pas ces critiques.
Une progression fulgurante mais méritée
C’est vrai, Vettel n’a pas fait long feu dans les petites écuries. Il a débuté en Formule 1 en 2007, a signé sa première saison complète l’année suivante, et court depuis 2009, soit moins de deux ans après son premier Grand Prix, chez Red Bull, l’une des meilleures écuries au monde, et même la meilleure depuis maintenant quatre ans. Mais sa progression, bien qu’extrêmement rapide, n’a rien d’usurpée. Car, à chaque fois qu’il est monté en grade, Vettel a avant tout dû mériter sa place.
Son partenariat avec Red Bull, tout d’abord, n’est pas arrivé par hasard. Vettel a d’abord prouvé, en terminant deuxième du championnat de Formule BMW, qu’il était un pilote talentueux. L’année suivante, en écrasant le championnat (388 points sur 400 possibles), il a fait de son nom l’un des plus attendus du sport automobile parmi les catégories de jeunes. Le contrat signé avec Red Bull l’a ensuite lancé à l’international : cinquième de Formule 3 en 2005 et meilleur débutant, puis vice-champion du monde l’année suivante, derrière son coéquipier Paul di Resta.
Ses performances en Formule BMW l’avaient rapproché de la marque allemande, qui s’était empressée de le faire signer. C’est donc tout logiquement qu’en 2006, année de sa deuxième place en Formule 3, il est le pilote numéro 3 de BMW Sauber en Formule 1, écurie naissante, quand celle-ci cherche un remplaçant à Robert Kubica, qui a pris le baquet de Jacques Villeneuve, limogé. C’est de cette manière que Vettel est entré dans le grand bain, devenant le pilote essayeur d’une formation de milieu de tableau.
L’année suivante, Kubica subit un terrible accident lors du Grand Prix du Canada et le numéro 3 de l’équipe passe numéro 2. Aligné pour le Grand Prix des Etats-Unis aux côtés de Nick Heidfeld. Dès les essais, le jeune Allemand se montre à la hauteur de son compatriote, déjà auteur de six podiums en Formule 1. Quatrième de la première séance d’essais et deuxième de la troisième, Vettel se mêle dès ses premiers tours de roues en qualifications au niveau des meilleurs. Il prendra la septième place finale, deux positions derrière son coéquipier, tout en ayant signé de bons temps à chaque séance. La course sera plus compliquée, Vettel étant pris dans un crash dès le premier tour. Mais il en réchappe sans dommages et arrache la huitième place, alors que Heidfeld a dû abandonner. A deux semaines de son vingtième anniversaire, Vettel devient le plus jeune pilote à entrer dans les points d’une course de Formule 1.
Cette performance éveille l’attention de Red Bull, qui suit l’Allemand de très près depuis trois ans. Après trois Grands Prix à ronger son frein, l’Allemand devient pilote titulaire pour Toro Rosso, en lieu et place de Scott Speed, qui signait jusque-là une saison vierge de points. Il rejoint Vitantonio Liuzzi, qui reste lui aussi bloqué à 0 point. Les premières courses de Vettel chez Toro Rosso sont donc difficiles, dans une monoplace peu performante. Mais, en Chine, la voiture motorisée par Ferrari semble aller enfin assez vite pour une performance, alors que l’Allemand avait déjà réussi au Grand Prix précédent la première qualification en Q3 de l’histoire de l’écurie italienne. Malheureusement, douzième des qualifications juste derrière son coéquipier, Vettel perd cinq places sur la grille pour pénalité. Il part donc très loin, 17e exactement. Mais il réalise en course une remontée exemplaire, et termine à une excellente quatrième place, deux positions de mieux que Liuzzi. Les premiers points de Toro Rosso, qui peut à présent envisager la saison suivante avec un peu plus d’espoirs.
Il obtient sans surprise une titularisation à l’année chez Toro Rosso l’année suivante, aux côtés du Français Sébastien Bourdais. Il n’y aura jamais de duel. Si ce dernier marque les premiers points de l’écurie dès la première course de la saison, Vettel va enchaîner, à partir de Monaco, les points : cinquième du Grand Prix en principauté, à cinq secondes d’un certain Mark Webber, il réitère son exploit sur un autre circuit mythique : Spa-Francorchamps. Et, à Monza, autre temple de la Formule 1, c’est la révélation. Profitant d’une météo difficile pour mettre en avant ses qualités de pilote, Vettel signe la pole position, alors que Bourdais est quatrième. Mais, alors que le Français cale sur la ligne et devra partir avec un tour de retard, l’Allemand ne sera jamais inquiété, ne perdant la tête que quelques tours, à cause d’un arrêt aux stands. Auteur la veille de la pole position la plus jeune de l’histoire, il devient également le vainqueur et l’auteur d’un podium le plus jeune de l’histoire des Grand Prix, à un peu plus de 23 ans. La victoire du prodige de Toro Rosso l’enverra, dès l’année suivante et après deux nouveaux top 5, chez Red Bull, l’écurie mère. Il faut dire que, tout au long de la saison, il s’est montré trop fort pour son écurie réserve. Il a marqué à lui seul plus de points que Webber et Coulthard, les deux pilotes Red Bull, réunis, avec un total de 35 points, contre seulement 4 à son coéquipier, Sébastien Bourdais.
Un comportement de champion
Dès qu’il a été capable de jouer le titre, Sebastien Vettel a démontré une envie de gagner qui fait les grands pilotes. Une attitude qui lui a joué des tours, notamment dès sa première course chez Red Bull : voulant doubler Kubica pour la deuxième place, il s’accroche avec le Polonais et termine sa course sur le bas-côté. De nombreuses fois, au cours des années de ses titres, il va aller trop loin pour gagner, provoquant ses abandons : en Turquie, en 2010, il percute Webber, s’obligeant à l’abandonner, et fait aussi perdre à Webber toutes ses chances de victoire. Il touche encore son coéquipier à Silverstone puis Alonso en Allemagne. En Espagne et en Italie, en 2012, puis cette année en Malaisie, il a encore piloté dangereusement, mais ses frasques sont de plus en plus rares, preuve d’une maturité acquise par le pilote.
Mais ces erreurs ne l’empêchent pas d’avoir une réelle rage de vaincre. En 2009, au départ du Grand Prix du Brésil, il se savait déjà quasiment condamné à la deuxième place au championnat, avec 16 points de retard sur Button et encore 20 points à prendre. Mais, à l’arrivée, sa frustration était énorme, et se lisait sur son visage. Cette année, malgré un quatrième titre de champion, il n’est pas rassasié et a enchaîné, à Abu Dhabi, un septième succès consécutif, un onzième sur l’année. Déjà, en qualifications, sa deuxième place l’avait déçu, lui qui s’est déjà élancé 43 fois de la première position sur la grille. Par son envie de tout rafler, Vettel se comporte en grand champion, et c’est ce point de sa personnalité qui dérange.
Ce qui gêne aussi, c’est que cet homme sait gagner. Il sait comment arracher les victoires et les titres. Sur ses quatre couronnes mondiales, il en a remporté deux à l’occasion de la dernière course du calendrier. En 2010, le jeune Vettel n’avait encore jamais goûté aux joies d’un titre mondial. D’ailleurs, avant la dernière course, il n’avait jamais mené un championnat du monde, et n’était pas pilote numéro 1 chez Red Bull. C’est justement ça qui l’a sans doute sauvé. Alors que Ferrari et Alonso se concentraient sur Mark Webber, deuxième du championnat avant l’épreuve asiatique, derrière l’Espagnol. Pas surveillé, Vettel, parti avec 7 points de retard sur Webber et 15 sur Alonso, remporte le Grand Prix et, à la surprise générale, devient le plus jeune champion du monde de l’histoire. Deux ans plus tard, il se présente au Grand Prix du Brésil avec deux titres au compteur, mais n’est pas encore assuré du titre mondial. Avec treize points d’avance avant la course, il semble tout de même bien parti, puisqu’une cinquième place lui suffirait. Partant quatrième alors qu’Alonso n’est que huitième, il est quasiment assuré, au départ, d’être champion. Mais il part en tête-à-queue dès les S de Senna et repart dernier, ce qui l’oblige à une grosse remontée. Mais, encore une fois, l’Allemand tient mentalement et est remonté, au huitième tour, en sixième position. Alonso n’étant pas capable de doubler Hamilton, Vettel est titré champion du monde, alors qu’il était en position, après un tour, de tout perdre.
Vettel n’a rien à devoir à personne. On ne peut féliciter, pour son ascension, que lui-même. Il a toujours été présent pour Red Bull, même quand il a dû passer une saison et demi chez Toro Rosso, y faisant des miracles. Véritable gagneur, il a certes la meilleure voiture, mais peu d’autres pilotes auraient pu faire, avec sa voiture, ce qu’il réalise depuis 2010. Il s’agit incontestablement d’un grand pilote, qui manque simplement de challenge face à un coéquipier talentueux pour être reconnu à sa juste valeur.
C’est vrai, Vettel n’a pas fait long feu dans les petites écuries. Il a débuté en Formule 1 en 2007, a signé sa première saison complète l’année suivante, et court depuis 2009, soit moins de deux ans après son premier Grand Prix, chez Red Bull, l’une des meilleures écuries au monde, et même la meilleure depuis maintenant quatre ans. Mais sa progression, bien qu’extrêmement rapide, n’a rien d’usurpée. Car, à chaque fois qu’il est monté en grade, Vettel a avant tout dû mériter sa place.
Son partenariat avec Red Bull, tout d’abord, n’est pas arrivé par hasard. Vettel a d’abord prouvé, en terminant deuxième du championnat de Formule BMW, qu’il était un pilote talentueux. L’année suivante, en écrasant le championnat (388 points sur 400 possibles), il a fait de son nom l’un des plus attendus du sport automobile parmi les catégories de jeunes. Le contrat signé avec Red Bull l’a ensuite lancé à l’international : cinquième de Formule 3 en 2005 et meilleur débutant, puis vice-champion du monde l’année suivante, derrière son coéquipier Paul di Resta.
Ses performances en Formule BMW l’avaient rapproché de la marque allemande, qui s’était empressée de le faire signer. C’est donc tout logiquement qu’en 2006, année de sa deuxième place en Formule 3, il est le pilote numéro 3 de BMW Sauber en Formule 1, écurie naissante, quand celle-ci cherche un remplaçant à Robert Kubica, qui a pris le baquet de Jacques Villeneuve, limogé. C’est de cette manière que Vettel est entré dans le grand bain, devenant le pilote essayeur d’une formation de milieu de tableau.
L’année suivante, Kubica subit un terrible accident lors du Grand Prix du Canada et le numéro 3 de l’équipe passe numéro 2. Aligné pour le Grand Prix des Etats-Unis aux côtés de Nick Heidfeld. Dès les essais, le jeune Allemand se montre à la hauteur de son compatriote, déjà auteur de six podiums en Formule 1. Quatrième de la première séance d’essais et deuxième de la troisième, Vettel se mêle dès ses premiers tours de roues en qualifications au niveau des meilleurs. Il prendra la septième place finale, deux positions derrière son coéquipier, tout en ayant signé de bons temps à chaque séance. La course sera plus compliquée, Vettel étant pris dans un crash dès le premier tour. Mais il en réchappe sans dommages et arrache la huitième place, alors que Heidfeld a dû abandonner. A deux semaines de son vingtième anniversaire, Vettel devient le plus jeune pilote à entrer dans les points d’une course de Formule 1.
Cette performance éveille l’attention de Red Bull, qui suit l’Allemand de très près depuis trois ans. Après trois Grands Prix à ronger son frein, l’Allemand devient pilote titulaire pour Toro Rosso, en lieu et place de Scott Speed, qui signait jusque-là une saison vierge de points. Il rejoint Vitantonio Liuzzi, qui reste lui aussi bloqué à 0 point. Les premières courses de Vettel chez Toro Rosso sont donc difficiles, dans une monoplace peu performante. Mais, en Chine, la voiture motorisée par Ferrari semble aller enfin assez vite pour une performance, alors que l’Allemand avait déjà réussi au Grand Prix précédent la première qualification en Q3 de l’histoire de l’écurie italienne. Malheureusement, douzième des qualifications juste derrière son coéquipier, Vettel perd cinq places sur la grille pour pénalité. Il part donc très loin, 17e exactement. Mais il réalise en course une remontée exemplaire, et termine à une excellente quatrième place, deux positions de mieux que Liuzzi. Les premiers points de Toro Rosso, qui peut à présent envisager la saison suivante avec un peu plus d’espoirs.
Il obtient sans surprise une titularisation à l’année chez Toro Rosso l’année suivante, aux côtés du Français Sébastien Bourdais. Il n’y aura jamais de duel. Si ce dernier marque les premiers points de l’écurie dès la première course de la saison, Vettel va enchaîner, à partir de Monaco, les points : cinquième du Grand Prix en principauté, à cinq secondes d’un certain Mark Webber, il réitère son exploit sur un autre circuit mythique : Spa-Francorchamps. Et, à Monza, autre temple de la Formule 1, c’est la révélation. Profitant d’une météo difficile pour mettre en avant ses qualités de pilote, Vettel signe la pole position, alors que Bourdais est quatrième. Mais, alors que le Français cale sur la ligne et devra partir avec un tour de retard, l’Allemand ne sera jamais inquiété, ne perdant la tête que quelques tours, à cause d’un arrêt aux stands. Auteur la veille de la pole position la plus jeune de l’histoire, il devient également le vainqueur et l’auteur d’un podium le plus jeune de l’histoire des Grand Prix, à un peu plus de 23 ans. La victoire du prodige de Toro Rosso l’enverra, dès l’année suivante et après deux nouveaux top 5, chez Red Bull, l’écurie mère. Il faut dire que, tout au long de la saison, il s’est montré trop fort pour son écurie réserve. Il a marqué à lui seul plus de points que Webber et Coulthard, les deux pilotes Red Bull, réunis, avec un total de 35 points, contre seulement 4 à son coéquipier, Sébastien Bourdais.
Un comportement de champion
Dès qu’il a été capable de jouer le titre, Sebastien Vettel a démontré une envie de gagner qui fait les grands pilotes. Une attitude qui lui a joué des tours, notamment dès sa première course chez Red Bull : voulant doubler Kubica pour la deuxième place, il s’accroche avec le Polonais et termine sa course sur le bas-côté. De nombreuses fois, au cours des années de ses titres, il va aller trop loin pour gagner, provoquant ses abandons : en Turquie, en 2010, il percute Webber, s’obligeant à l’abandonner, et fait aussi perdre à Webber toutes ses chances de victoire. Il touche encore son coéquipier à Silverstone puis Alonso en Allemagne. En Espagne et en Italie, en 2012, puis cette année en Malaisie, il a encore piloté dangereusement, mais ses frasques sont de plus en plus rares, preuve d’une maturité acquise par le pilote.
Mais ces erreurs ne l’empêchent pas d’avoir une réelle rage de vaincre. En 2009, au départ du Grand Prix du Brésil, il se savait déjà quasiment condamné à la deuxième place au championnat, avec 16 points de retard sur Button et encore 20 points à prendre. Mais, à l’arrivée, sa frustration était énorme, et se lisait sur son visage. Cette année, malgré un quatrième titre de champion, il n’est pas rassasié et a enchaîné, à Abu Dhabi, un septième succès consécutif, un onzième sur l’année. Déjà, en qualifications, sa deuxième place l’avait déçu, lui qui s’est déjà élancé 43 fois de la première position sur la grille. Par son envie de tout rafler, Vettel se comporte en grand champion, et c’est ce point de sa personnalité qui dérange.
Ce qui gêne aussi, c’est que cet homme sait gagner. Il sait comment arracher les victoires et les titres. Sur ses quatre couronnes mondiales, il en a remporté deux à l’occasion de la dernière course du calendrier. En 2010, le jeune Vettel n’avait encore jamais goûté aux joies d’un titre mondial. D’ailleurs, avant la dernière course, il n’avait jamais mené un championnat du monde, et n’était pas pilote numéro 1 chez Red Bull. C’est justement ça qui l’a sans doute sauvé. Alors que Ferrari et Alonso se concentraient sur Mark Webber, deuxième du championnat avant l’épreuve asiatique, derrière l’Espagnol. Pas surveillé, Vettel, parti avec 7 points de retard sur Webber et 15 sur Alonso, remporte le Grand Prix et, à la surprise générale, devient le plus jeune champion du monde de l’histoire. Deux ans plus tard, il se présente au Grand Prix du Brésil avec deux titres au compteur, mais n’est pas encore assuré du titre mondial. Avec treize points d’avance avant la course, il semble tout de même bien parti, puisqu’une cinquième place lui suffirait. Partant quatrième alors qu’Alonso n’est que huitième, il est quasiment assuré, au départ, d’être champion. Mais il part en tête-à-queue dès les S de Senna et repart dernier, ce qui l’oblige à une grosse remontée. Mais, encore une fois, l’Allemand tient mentalement et est remonté, au huitième tour, en sixième position. Alonso n’étant pas capable de doubler Hamilton, Vettel est titré champion du monde, alors qu’il était en position, après un tour, de tout perdre.
Vettel n’a rien à devoir à personne. On ne peut féliciter, pour son ascension, que lui-même. Il a toujours été présent pour Red Bull, même quand il a dû passer une saison et demi chez Toro Rosso, y faisant des miracles. Véritable gagneur, il a certes la meilleure voiture, mais peu d’autres pilotes auraient pu faire, avec sa voiture, ce qu’il réalise depuis 2010. Il s’agit incontestablement d’un grand pilote, qui manque simplement de challenge face à un coéquipier talentueux pour être reconnu à sa juste valeur.
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Re: Paperback's papers
Faudrait encore que Redbull daigne donner la même voiture à ses deux pilotes ... A moins que Webber est un petit veinard qui aime abandonné tous les 3 GP 

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Re: Paperback's papers
Moi j'aime pas vettel car il n'a aucun respect pour le vieux Webber. Le dépasser au GP d'Australie alors que c'était sa dernière saison et son dernier GP a domicile moi j'appelle ça un tuuuttttttttttt (censure).
Nan franchement je m'enfous qu'il domine ou pas mais au moins laisser son coéquipier gagner quand il est sur de le faire c'est ça qui montre qu'on est un grand champions. Concussion pour moi ? Vettel n'est pas un grand champion
Nan franchement je m'enfous qu'il domine ou pas mais au moins laisser son coéquipier gagner quand il est sur de le faire c'est ça qui montre qu'on est un grand champions. Concussion pour moi ? Vettel n'est pas un grand champion



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Re: Paperback's papers
Perso je laisserai jamais gagner un mec qui critique à tout va et qui chiale dès qu'il a un accident à cause de quelqu'un, alors que lui-même en a planté pas mal dans sa carrière. Tombe bien qu'il dégage tiens!Lesuisse a écrit :Moi j'aime pas vettel car il n'a aucun respect pour le vieux Webber. Le dépasser au GP d'Australie alors que c'était sa dernière saison et son dernier GP a domicile moi j'appelle ça un tuuuttttttttttt (censure).
Nan franchement je m'enfous qu'il domine ou pas mais au moins laisser son coéquipier gagner quand il est sur de le faire c'est ça qui montre qu'on est un grand champions. Concussion pour moi ? Vettel n'est pas un grand champion