
BMC 2014 [Tour de Romandie - Etape 04]
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- Anthony Roux
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Même si je n'aime pas trop la BMC j'adore ton récit continue, est ce que tu pourras faire un résumé des vainqueurs des grandes courses en fin de saison 

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Re: BMC 2013 [Vuelta - Classements & Bilans]
Merci les chronosHincapie a écrit :Une Vuelta remportée les doigts dans le nez!
J'aime beaucoup le bilan avec le résumé sur chaque coureur.

Ca devrait rester pour les prochains GT alors

JalouxSchleckpower a écrit :C'est pas trop mal

C'est pas la même BMC qu'IRL, la mienne gagneAnthony Roux a écrit :Même si je n'aime pas trop la BMC j'adore ton récit continue, est ce que tu pourras faire un résumé des vainqueurs des grandes courses en fin de saison

C'est prévu oui, sous quelle forme, je sais pas encore, mais ça devrait se faire.
Avant la Vuelta 2010, okGuig76 a écrit :Igor n'est pas un looser![]()

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Re: BMC 2013 [Classiques Québecoises]
GP du Québec :
Première des deux classiques Cannadiennes. Celle-ci se déroule à Québec est présente une difficulté moindre par rapport à sa « soeur » qui se déroulera deux jours plus tard. Il y a un an, la BMC avait contrôlé la course, mais s'était fait avoir. Nick Nuyens, conscient qu'il n'avait aucune chance de l'emporter au sprint, avait fait le bon à 5km de la ligne. Sur un moment de flottement, le vainqueur du Tour des Flandres 2011 avait pu prendre une vingtaine de secondes d'avance et cela lui avait suffi pour pouvoir lever les bras. Giovani Visconti s'en était voulu de ne pas avoir pu contrôler cette attaque avec son équipe. En effet l'Italien avait devancé les trois classiques-man de la BMC qui avait un tir groupé. Ballan sur le podium, Van Avermaet au pied de ce même podium et Gilbert 5e.
Cette année, pas de tenant du titre, pas de Gilbert, mais un plateau plutôt relevé tout de même. Greg Van Avermaet & Alessandro Ballan se partageront une nouvelle fois le leader-ship. Manuel Quinziato nous a déclaré dans le bus qu'il avait quelques ambitions sur cette classique. Face aux trois BMC, il y aura une concurrence mixé de sprinter et de puncheur. Bouhanni, Matthews pour les grosses cuisses et chez les puncheurs on retrouve les acteurs des ardennaises avec Valverde, Vanendert, F. Schleck, Vinokourov ou bien des puncheurs de poches comme Ulissi et Costa.
Après un premier tour très rapide, six hommes parviennent à faire le trou, mais ne crée pas pour autant l'échappée matinale. La Sky ainsi que la Garmin les chasse. Au 2nd passage sur la ligne, les six hommes ne sont toujours pas parti, ils pointent toujours à 30''. Ce n'est qu'après une relance de Tiralongo au bord du Fleuve Saint Laurent que le peloton laisse filer Caruso, Agostini, Nieve, Garaté, Meir et bien sûr Tiralongo. A 120 kilomètres du but, l'écart est de 7'20'' et commence à descendre. C'est une nouvelle fois la Sky & la Garmin qui s'occupe de la poursuite. L'échappée perd rapidement deux minutes et voit son avance stagner pendant un moment autour des 5'. A 40 kilomètres, alors que l'échappée possède toujours trois minutes d'avance, Rigoberto Uran attaque. Pas question de laisser filer une attaque, l'année dernière on s'est fait avoir comme ça. Johann Tschopp saute dans sa roue. Les deux grimpeurs ne restent pas bien longtemps devant le peloton puisque c'est Zabriskie qui est à leur poursuite. L'écart entre le peloton et l'échappée a du coup était divisé par deux. Encore une fois, c'est au bord du Fleuve Saint Laurent qu'il va se passer quelque chose. A moins de 20 kilomètres de la ligne, alors qu'il reste encore un tour et demi, Tuft et Stannard attaquent. Zabriskie est une nouvelle fois à la planche, il est accompagné de Warbasse. Au pied de la côte de la Montagne, les deux hommes sont repris. Tout comme les échappées d'ailleurs. Dans la montée vers l'arrivée, le peloton se calme et en entendant le cloche sonner, Vino sort du peloton. Sans se poser de questions, Quinziato se place en tête de la meute et le reprend à 7km de la ligne. Dans la côte de Gignac, que les coureurs prennent en descente, Van Avermaet fait une cassure. Le Belge laisse un trou entre lui et Quinziato qui s'accroche à la roue de Burghardt. Les deux flandriens font le trou alors que derrière ça s'affole. Tout le monde prend son relais, seul Ballan et Van Avermaet n'ont pas de pression. A 2 kilomètres, Burghardt est cuit et se fait reprendre par le peloton qui est maintenant réduit à 40 coureurs. Sous la flamme rouge, Quinziato, Ballan et Van Avermaet occupe les trois premières positions, mais c'est bien Quinziato qui est en tête. En effet, l'Italien avait prévenu qu'il avait des ambitions, les deux leaders souhaite donc lui laisser la victoire. Malheureusement à 500 du but, l'Italien commence à calé tandis que Vinokourov et Dan Martin reviennent comme des balles. Van Avermaet lance alors son sprint, personne ne peut lui résister. Ballan prend la 2e place pour un boyau devant Martin. Comme l'an passé, trois BMC sont présents dans le top 5, mais cette fois-ci, la victoire est pour nous. La Garmin a roulé toute la journée pour finalement obtenir la 17 et la 18e place. Il faudra revoir la tactique pour Montreal.
GP du Québec :
1. G. Van Avermaet (BMC) t.m.t.
2. A. Ballan (BMC)
3. D. Martin (SOJ)
4. A. Vinokourov (AST)
5. M. Quinziato (BMC)
6. R. Uran (SKY)
7. R. Costa (MOV)
8. F. Felline (AND)
9. F. Schleck (RNT)
10. S. Tuft (OGE)
GP de Montreal :
Dernière classique du calendrier World Tour avant les mondiaux. Le parcours de ce GP de Montreal présent un profil plus ou moins similaire à celui que les coureurs rencontreront à Florence dans moins de quinze jours maintenant. Les deux difficultés du parcours sont moins dures, certes, mais ça donnera un avant goût aux coureurs présent. L'année dernière, c'était dans un sprint à trente coureurs que c'était disputé la victoire. Le peloton avait en fait faillit raté la victoire comme lors du GP du Québec. En effet, Ballan était sorti dans la côte de la Polytechnique et s'était fait reprendre à quelques mètres de la ligne par Visconti qui cette fois-ci n'avait pas raté son coup. Alessandro avait finalement pris la 4e place derrière Gasparotto, Cancellara et le vainqueur, Giovani Visconti.
Contrairement au GP du Québec, les favoris sont cette fois-ci bien connu. Ballan qui en servant la victoire sur un plateau à son coéquipier quelques jours auparavant, se place logiquement en grand favoris de la course. Seul Frank Schleck semble capable de lui contester la victoire, mais le Luxembourgeois ne semble pas au meilleur de sa forme. La seule solution pour que Ballan soit battu, c'est qu'il ne puisse pas sortir du peloton qui arriverait donc au sprint. Mais là encore, ce serait un BMC qui aurait de grandes chances de s'imposer en la présence de Greg Van Avermaet lauréat du GP du Québec.
Les coureurs ont de plus en plus de mal à croire qu'une échappée peut aller au bout lors d'une classique, et ce début de course, personne n'est motivé pour en former une. Les 169 coureurs restent groupés durant deux tours, ce n'est qu'à l'entame du troisième que la première attaque se fait. S'en suit alors une multitude d'offensives. Après deux tours très lents, le peloton boucle deux nouveaux tours à une vitesse hallucinante. Sept hommes ont leur bon de sortie, Oroz, Marycz, Mazzanti, Gavazzi, Horrach, Scheydik, Gaudin. Même si ce ne sont pas des têtes d'affiches, ils sont très fort. Il fallait sortir du peloton et ce n'était pas donné à tout le monde. Les équipes des leaders en ont bien conscience et ne laisse que 6'30'' d'avance à ce groupe. Alors qu'il reste plus de 120 kilomètres à parcourir, l'écart est déjà stabilisé. A 60 kilomètres de l'arrivée, l'échappée est presque condamnée avec ses trois petites minutes d'avance ce qui pousse les courageux à sortir du peloton. Leonardo Duque montre le maillot et est le premier à sortir. Il est alors suivi de Tuft et Uran. Ces deux derniers étaient déjà passé à l'offensive lors du GP du Québec et avait tous les deux intégré le top 10. Ces trois-là font le trou très rapidement et en moins d'un tour, rejoignent la tête de la course. Ils sont alors 10 en tête et possèdent 2'45'' d'avance sur un peloton qui se met réellement en marche à 50 kilomètres du but. Movistar, Acqua & Sapone et BMC roulent sans s'affoler. Mais à 25 kilomètres de l'arrivée, l'échappée possède toujours deux minutes d'avance. Warbasse, Quinziato, Bookwalter et Burghardt sont réquisitionnés. Dans la principale bosse du parcours, la côte de Camilien-Houde, les quatre BMC ne font pas de détails et font fondre l'écart. En moins de 1500m, le peloton reprend 45'' à la tête de course. Au sommet de cette même difficulté, Vanendert, Costa, Angelillo, Veikkanen et Roux attaquent. Aucun d'entre eux ne prend plus de 5m, ils ont gaspillé des forces. Warbasse passe un énorme relais, puis se relève. La BMC fait un train, sauf qu'ici, c'est pour placer Ballan en tête au pied de la bosse. Et c'est pile sur la ligne d'arrivée que Burghardt, le dernier relayeur, reprend les 10 hommes de têtes. Ballan appuie alors violemment sur les pédales, et derrière lui, on fait avec le moyen du bord. Au sommet, Roux, Schleck et Vanendert sont dans la roue de l'Italien, mais ont besoin de souffler, contrairement à Ballan qui continue son effort et se retrouve encore seul. L'ex champion du monde ne prend pas plus de 20s au peloton, mais ne perd pas grand chose non plus. Ce ne que lorsque Vinokourov prend ses responsabilités que l'écart commence à se réduire. A 2000m du but, il est de 15''. Un kilomètre plus loin, sous la flamme rouge donc, Angelillo, stagiaire de 21ans chez Omega Pharma Quick Step tente d'aller chercher le vainqueur du World Tour 2012 et fait le trou à son tour. Le jeune italien échoue dans sa quête de reprendre son compatriote, mais termine tout de même à une très prometteuse 4e place. Il est quand même même devancé par trois puncheurs qui ont fait leurs preuves sur les ardennaises ; Davide Rebellin, le premier coureur à avoir réussi le triplé des Ardennes. Greg Van Avermaet, vainqueur à Québec termine en 2e position, juste derrière son coéquipier qui a faillit revivre le même scénario que l'année passée. La BMC s'offre un nouveau doublé.
Contrairement au GP du Québec, les favoris sont cette fois-ci bien connu. Ballan qui en servant la victoire sur un plateau à son coéquipier quelques jours auparavant, se place logiquement en grand favoris de la course. Seul Frank Schleck semble capable de lui contester la victoire, mais le Luxembourgeois ne semble pas au meilleur de sa forme. La seule solution pour que Ballan soit battu, c'est qu'il ne puisse pas sortir du peloton qui arriverait donc au sprint. Mais là encore, ce serait un BMC qui aurait de grandes chances de s'imposer en la présence de Greg Van Avermaet lauréat du GP du Québec.
Les coureurs ont de plus en plus de mal à croire qu'une échappée peut aller au bout lors d'une classique, et ce début de course, personne n'est motivé pour en former une. Les 169 coureurs restent groupés durant deux tours, ce n'est qu'à l'entame du troisième que la première attaque se fait. S'en suit alors une multitude d'offensives. Après deux tours très lents, le peloton boucle deux nouveaux tours à une vitesse hallucinante. Sept hommes ont leur bon de sortie, Oroz, Marycz, Mazzanti, Gavazzi, Horrach, Scheydik, Gaudin. Même si ce ne sont pas des têtes d'affiches, ils sont très fort. Il fallait sortir du peloton et ce n'était pas donné à tout le monde. Les équipes des leaders en ont bien conscience et ne laisse que 6'30'' d'avance à ce groupe. Alors qu'il reste plus de 120 kilomètres à parcourir, l'écart est déjà stabilisé. A 60 kilomètres de l'arrivée, l'échappée est presque condamnée avec ses trois petites minutes d'avance ce qui pousse les courageux à sortir du peloton. Leonardo Duque montre le maillot et est le premier à sortir. Il est alors suivi de Tuft et Uran. Ces deux derniers étaient déjà passé à l'offensive lors du GP du Québec et avait tous les deux intégré le top 10. Ces trois-là font le trou très rapidement et en moins d'un tour, rejoignent la tête de la course. Ils sont alors 10 en tête et possèdent 2'45'' d'avance sur un peloton qui se met réellement en marche à 50 kilomètres du but. Movistar, Acqua & Sapone et BMC roulent sans s'affoler. Mais à 25 kilomètres de l'arrivée, l'échappée possède toujours deux minutes d'avance. Warbasse, Quinziato, Bookwalter et Burghardt sont réquisitionnés. Dans la principale bosse du parcours, la côte de Camilien-Houde, les quatre BMC ne font pas de détails et font fondre l'écart. En moins de 1500m, le peloton reprend 45'' à la tête de course. Au sommet de cette même difficulté, Vanendert, Costa, Angelillo, Veikkanen et Roux attaquent. Aucun d'entre eux ne prend plus de 5m, ils ont gaspillé des forces. Warbasse passe un énorme relais, puis se relève. La BMC fait un train, sauf qu'ici, c'est pour placer Ballan en tête au pied de la bosse. Et c'est pile sur la ligne d'arrivée que Burghardt, le dernier relayeur, reprend les 10 hommes de têtes. Ballan appuie alors violemment sur les pédales, et derrière lui, on fait avec le moyen du bord. Au sommet, Roux, Schleck et Vanendert sont dans la roue de l'Italien, mais ont besoin de souffler, contrairement à Ballan qui continue son effort et se retrouve encore seul. L'ex champion du monde ne prend pas plus de 20s au peloton, mais ne perd pas grand chose non plus. Ce ne que lorsque Vinokourov prend ses responsabilités que l'écart commence à se réduire. A 2000m du but, il est de 15''. Un kilomètre plus loin, sous la flamme rouge donc, Angelillo, stagiaire de 21ans chez Omega Pharma Quick Step tente d'aller chercher le vainqueur du World Tour 2012 et fait le trou à son tour. Le jeune italien échoue dans sa quête de reprendre son compatriote, mais termine tout de même à une très prometteuse 4e place. Il est quand même même devancé par trois puncheurs qui ont fait leurs preuves sur les ardennaises ; Davide Rebellin, le premier coureur à avoir réussi le triplé des Ardennes. Greg Van Avermaet, vainqueur à Québec termine en 2e position, juste derrière son coéquipier qui a faillit revivre le même scénario que l'année passée. La BMC s'offre un nouveau doublé.
GP de Montreal :
1. A. Ballan (BMC) t.m.t.
2. G. Van Avermaet (BMC)
3. D. Rebellin (ASA)
4. C. Angelillo (OPQ)
5. N. Haas (GRS)
6. A. Roux (FDJ)
7. J. Rodriguez (AND)
8. A. Valverde (LTB)
9. J. Vanendert (VCD)
10. F. Taborre (ASA)
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Re: BMC 2013 [Vuelta - Classiques Canadiennes]
Facile les BMC !
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Re: BMC 2013 [Vuelta - Classiques Canadiennes]
Dommage que Quinziato n'ait pas conclu à Québec.
Très belles victoires collectives en tout cas.
Très belles victoires collectives en tout cas.
"On se croirait dans la chambre stérile d’un asile d’animaux, c’est très douteux."
Mon récit avec l'équipe Ag2r-La Mondiale !
Award 2012 du meilleur réciteur à l'anglaise !
Elu récit du mois de décembre 2012 !
Award 2014 de l'anim' qui n'en fout pas une !
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Elu récit du mois de décembre 2012 !
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Re: BMC 2013 [Vuelta - Classiques Canadiennes]
Trop facile 

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Re: BMC 2013 [Vuelta - Classiques Canadiennes]
Depuis le Tour de Suisse ça enchainecunego a écrit :Facile les BMC !

mercierfed a écrit :Bien joué

Je voulais vraiment le faire gagner. J'ai fait exprès une cassure avec Ballan pour ça. Mais son -3 ne l'a pas aidéHincapie a écrit :Dommage que Quinziato n'ait pas conclu à Québec.
Très belles victoires collectives en tout cas.

Des heures de boulotPink Panda a écrit :Trop facile

