Les « Pourquoi ? » de 2013 ?

Comme le soleil arrive à son crépuscule en fin de journée, la saison 2013 de cyclisme touche à sa fin mettant ainsi fin à dix mois d’intense suspense sur les routes du monde entier, qui vont devoir désormais laisser place aux terrains boueux des cyclo-cross. Et à l’orée de la saison 2014, des questions restent néanmoins en suspend, et mérite d’être posé. Voici donc la première édition des « Pourquoi ? » de 2013 qui seront présenter sous plusieurs parties.

 

Pourquoi Chris Froome a-t-il remporté le Tour de France ?

Et de un pour Chris Froome ! L’année prochaine il espère levé deux doigts !

 

Parce que c’était écrit. L’an dernier, cet ange blanc là avait un britannique aux rouflaquettes en tant que leader, et ne pouvait pas bouger une oreille (si ce n’est pour remettre son oreillette), et devait ainsi attendre son heure. Froome y aura fait mieux qu’attendre son heure puisqu’il aura fait sonner les cloches de ses adversaires tout au long de la saison, écrasant de sa classe et de ses longues pattes, le Tour d’Oman, le Critérium International, le Critérium du Dauphiné Libéré et enfin le Tour de France, lieu du chef d’œuvre de ce personnage atypique qui aura pu sans doute, se succéder lui-même au Tour de France si un gourou dépourvu de cheveux n’avait pas désigné celui qu’on notera B.W comme leader l’an passé. Qu’importe, l’appétit du kényan aura été semblable à celui d’un lion en pleine savane kényane.

 

Pourquoi Joaquim Rodriguez monte-t-il sur toujours sur les podiums mais reçoit jamais la coupe du vainqueur ?

Pauvre Purito ! Ses compatriotes sont vraiment pas gentil avec lui !

 

Parce que celui que le monde entier surnomme « Purito » n’a pas de chances, il faut bien l’avouer. Rater le Giro et la Vuelta tous sa dans la même année c’est quand même pas de bol, surtout quand tu es le plus fort ! Mais cette saison devait être celle de Joaquim Rodriguez : bon, on peut pas dire qu’il se soit loupé, mais quel dommage de rater le maillot arc-en-ciel à cinquante mètres près. Celui-ci lui tendait les bras, lorsqu’un foutu portugais est revenu dans sa roue, et l’a eu au plus grand jambonneaux ! Les larmes auront couler sur les joues du pauvre Purito sur le podium, de plus qu’il a été trahis par Alejandro Valverde dit « L’homme qui n’attaque jamais », et qui à été fidèle à sa réputation en laissant filer le petit portugais, et ainsi bien faire chier le pauvre Rodriguez, qui aura aussi monté sur le podium du Tour de France, en troisième position mais il n’était pas le plus fort à l’inverse de Liège-Bastogne-Liège, où il s’est fait avoir par un rouquin bien plus malin. ‘Fin bon bébé Purito s’est consoler en s’offrant son petit jouet qu’est le Tour de Lombardie, et dont il fait la propriété depuis deux ans.

 

Pourquoi il y a que des colombiens grimpeurs ?

Il est bon partout ce petit ! Même si on dirait qu’il a un peu abusé des UV !

 

Parce que là-bas le plat, les habitants ne connaissent pas ! Cette année on a bouffé du colombien à toutes les sauces mais qu’en montée ou presque : entre Rigoberto Uran, qui s’est offert la place de dauphin sur le Giro, Nairo Quintana qui s’est offert celle du Tour, Carlos Betancur et Sergio Henao qui se fait avoir sur les classiques ardennaises. Bref avec Darwin Atapuma, John Esteban Chaves, Janier Acevedo, le drapeau jaune, bleu et rouge aura été porté bien haut par les autochtones à travers le monde. Mais faut quand même avouer que pour l’instant à part cirer les bancs de dauphin, il remporte pas grand chose, à part bien sûr des bouquets. Penser au pauvre Nairo Quintana qui à du ramener chez lui les trophées de meilleur grimpeur et de meilleur grimpeur ainsi que celui du podium ! Mais comment a-t-il fait ? Le mystère reste entier ! En tout cas sa ne l’empêche d’avoir de l’ambition pour les prochains Tour de France qu’il espère remporter. Peut-être pas celui de 2014 : il y a des pavés, et on sait qu’eux et les colombiens c’est pas le grand amour. Alors Quintana fera-t-il un bisou au bitume ou prendra t-il ses ailes de grimpeur et volera sur les pavés ?

 

Pourquoi Bradley Wiggins a fait une saison de merde ?

La saison de Sir Bradley Wiggins aura ressembler à un temps de chien …

 

Parce qu’il s’est vu trop beau, trop vite. Certes il a remporté le Tour de France 2012, et offert au royaume sa première descente de lit jaune, mais sans le concours de son fidèle labrador, appelé C.F, nul doute que l’homme aux rouflaquettes n’aurait pas levé les bras sur la plus belle avenue du monde en juillet 2012. On peut néanmoins considérer qu’il a été le meilleur tout au long de la saison 2012. Il fut un des plus mauvais de 2013, en tout cas pour son niveau, lui qui a été adoubé par sa Majesté. Arrivé sur le Giro, en mode « je veux écrire l’histoire », il a vite appris que lui l’anglais, il n’aimait pas les descentes combiné à la pluie, temps préféré des autochtones. Vu qu’il a perdu du temps connement (il faut bien le dire) sur une étape de plat, alors les gourous de la secte Sky ont décidé de le retirer, pour ne pas se taper la honte. Il a dû pas mal avoir peur pour annoncer qu’il ne participerait pas au Tour de France. « Oh shocking ! » aurait pu s’écrier les anglais : il n’en fut rien puisque ce souvenir fut vite oublier par la grande victoire du kenyan blanc sur la Grande Boucle un an après celle du pistard devenu grimpeur. Allez on peux dire qu’il a satisfait ses supporters en remportant le tour national mais faut bien avouer que la concurrence c’était pas le top. Son seul coup d’éclat ? Une place de vice champion du monde du chrono derrière l’intouchable Tony Martin. Beaucoup s’en contenterait : pas ceux qui connaissent Bradley Wiggins, qui à désormais un rêve : gagner Paris-Roubaix. Pistard, rouleur, grimpeur, flandrien ?

 

(Propos de Kwiatkowski)

Les « Pourquoi ? » de 2013 ?