On avait parlé de l’armada Radioshack, de l’armada Sky, et, finalement, on avait vu que celle des BMC semblait, sur le papier, la plus forte. Gilbert, Hushovd, Ballan, Van Avermaet…De quoi gagner sur tous les terrains, tout le temps. Mais il aura fallu près de trois mois pour voir la première victoire de cette équipe qui était pourtant la favorite du World Tour. Peut-être un déblocage. 

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BMC, enfin

Trois mois. Trois mois pour remporter une course professionnelle. BMC aura été transparent et malchanceux sur ces deux premiers mois de compétition. Entre un Gilbert hors de forme, des Van Avermaet et Ballan abonnés aux places d’honneur et un Hushovd pas au niveau des meilleurs mondiaux, n’avaient pas permis à l’équipe d’ouvrir son compteur. Finalement, c’est le tenant du Tour de Romandie et surtout du Tour de France, Cadel Evans, qui a réussi à donner une première victoire cette année à BMC. Vainqueur de peu du contre-la-montre du samedi, il a terminé, le lendemain, avec les meilleurs pour dominer le général. Deux victoires en quelques jours, voilà de quoi réconcilier l’équipe avec la victoire, mais pas assez pour oublier trois mois de doute. Pourtant, Evans, après un Tirreno difficile, a grandement rassuré ses fans.

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Fédrigo et Nocentini, étonnant regain de forme

L’un court pour la FDJ depuis 2011 seulement, l’autre est arrivé chez AG2R en 2007. L’un n’avait jamais gagné dans son équipe, l’autre avait déjà levé les bras cinq fois en cinq ans. Mais aucun des deux n’avait gagné depuis mi-2010, et, tous deux trentenaires, ils couraient en France et doutaient énormément. Pour eux deux, ce n’est sûrement plus le cas. Fédrigo, deuxième du Grand Prix de Montréal en septembre dernier, il a vécu une année 2011 catastrophique qui l’a vu renoncer à de nombreuses courses, dont le Tour, à cause d’une longue maladie. Sur ce Critérium International, il ne s’est pas montré le premier jour, mais est resté présent. Sur l’étape-reine, au sommet du Col de l’Ospédale, il s’est montré le plus fort pour remporter là une première course depuis le Tour 2010. Nocentini, lui, n’a pas gagné. Mais, déjà quatrième de Tirreno-Adriatico il y a un peu plus d’une semaine, il a cette fois-ci pris la deuxième place de l’étape du dimanche, et la cinquième place finale. Pourtant, il continue de le dire: Il court pour gagner.

La belle aventure de Bretagne-Schüller continue

Le directeur sportif de l’équipe continentale pro, Joël Blévin, avait annoncé en début d’année qu’il démissionnerait si son équipe n’était pas invitée sur le Tour de France. Une menace qui a apparemment fait réfléchir ses coureurs. En remportant la première étape de ce Critérium et en en devenant le premier leader, Vachon a ajouté une cinquième victoire depuis le début de l’année à l’équipe bretonne. Avec ça, ils ne sont pas loin du Tour.

Critérium International : Evans en sauveur